X. MAINTENANT, VOYONS UN PEU QUI EST JAMES NOW - LE TRAFIQUANT...
À lui seul il pourrait faire le sujet de bon
thriller, mais je ne suis que lectrice, "
mes chers lecteurs" (dixit Pouchkine - et là encore, dans mon cas, c'est si j'en ai!) et ainsi, il est recommandé de ne pas vous précipiter à aller vous popoter de Pop Corn, il serait gaspillé, ce serait trop dommage. Mon sujet ne sera qu'on fort modeste survol rapide.
(Mais consolez vous, les Studios de Production de la SGCF prépare, m'a-t-on-dit de sources sûres et fiables, une œuvre absolument originale, comme à son habitude, et un quelqu'un qui a un don inné pour l'inédit des autres, est en charge d'un projet de grande envergure :
JAMES NOW : THE REVENGE.
le trafiquant sans preuves et sans reproche.
Ça va faire un tabac !)
passez votre curseur sur les images pour en avoir une description
Lac Ste-Marie« (...) nous laissâmes les canots pour prendre à travers le bois le sentier qui conduit à cette mission. Nous arrivâmes à l’entrée de la nuit chez monsieur James Now, ancien hivernant du lac La Truite; sa femme, sa belle-mère sont algonquines. Il y a quelques autres sauvagesses (sic) mariées à des Canadiens nouvellement établis sur les bords du petit lac (...)» - du Ranquet
[source décrite ci-dessus (voir section IX ): Journal de Du Ranquet, mentionné par Mathieu Sabourin et repris par un quelqu'un sans même faire de lien avec François Naud. En fait, ce quelqu'un a échappé une après l'autre toutes les subtilités généalogiques, malgré "sa" forte bibliographie "clés en main" !][1] [2]»
Extraits de deux lettres du commis Cameron de la Compagnie de la Baie d'Hudson :
«There have lately arrived in the vicinity of Out Post a Crew of 5 or 6 apparently old voyageurs who give out that they Come for the purpose of Trade. as far as I can learn Mr McPherson’s (lately of Grand Lac) son & Soninlaw are of the number, when I will have learnt more particularly their intentions I shall write you more fully. in the mean time I do not feel apprehensive of their being able to do much.» HBCA, B.134/c/40, fo. 48
«The cause of addressing you at present is my having Engaged one of the party who I mentioned in my letter of the 18th had arrived in the vicinity of the Outpost for the purpose of Trading. J. Knoe (Mr McPherson’s soninlaw) has purchased a few Skins since his arrival, but I believe he does not intend to make a buisiness of it but is to commence Farming & has purchased a Farm from an old Freeman. he sent me word to day that he wished to Barter the few furs he has with me».HBCA, B.134/c/40, fo. 59 (souligné dans le texte)
Ces deux extraits des Archives de la Compagnie de la Baie d'Hudson (HBCA), proviennent du mémoire de Guillaume Marcotte (De Freemen à Métis : une ethnohistoire des gens libres dans la traite des fourrures entre la Baie James et Montréal au XIXe siècle, 2018, Université du Manitoba) [3].
Je le cite : «
Même s’il était situé sur le cours de la rivière Gatineau, l’établissement du Lac-Sainte-Marie doit être traité à part, car il possédait à l’époque une caractéristique assez singulière : il s’agissait d’un regroupement de gens libres organisé et situé en marge des postes de la CBH. La première référence à cet endroit se trouve dans une lettre écrite au poste du Lac des Sables, datée du 18 octobre 1838. Le commis de la CBH y rapportait l’arrivée récente de gens libres dans les environs de l’avant-poste de Rivière Désert»
«I entend going to Rivière Desert on the 4ult and on my return togo down the Gatineaux as far as Jacques Naud’s who gets a few furs by selling whisky and may probably be tempted to dispose of them for cash [...] » (HBCA, B.134/c/47, folio 173)
Cet extrait d'une lettre du commis Sharpe, datée de 1841, provient des Archives de la Compagnie de la Baie d'Hudson (HBCA), elle est mentionnée par S. Mallette, G. Marcotte et M. Bouchard [4].
Ainsi, un ancien voyageur, trafiquant et fermier, qui offre gite, chapelle et terre aux missionnaires - lesquels lui rendent bien en faisant à sa faveur (et à la leur) des représentations auprès des autorités responsables - utilise plus d'une identité.
JACQUES - JAMES en Outaouais.
JACQUES en Mauricie.
Francois Naud alias
James, Jacques utilise - comme par hasard ! - pour son trafic le prénom «JACQUES», c'est aussi celui du fils d'Olive Rouleau et de François-Xavier Naud - le frère de
de Louis Naud et l'oncle de
Xavier Gignac ... alors que ces derniers seront - comme par hasard ! - témoins aux mariages, parrains d'enfants (et réciproquement) de François Naud, époux d'Élisabeth McPherson, très très loin, en Outaouais !
... À venir - prochainement sur un écran très prés de chez vous :
Ce qu'il est advenu d'Olive Rouleau et de son fils,
Jacques, en Mauricie.
Mais avant cela, pour faire la suite à
LE TRAFIQUANT : JAMES NOW, on verra :
Le PARRAIN : FRANÇOIS NAUD
RÉFÉRENCE[1]
Mathieur Sabourin ne lie pas James Now à François Naud (mais ce n'est pas son sujet). Son mémoire, 2010.
ce lien [2] un
quelqu'un ne lie pas James Now à François Naud (malgré que ce soit son sujet) dans une revue généalogique montréalaise, 2014.
[3]
Guillaume Marcotte De Freemen à Métis : une ethnohistoire des gens libres dans la traite des fourrures entre la Baie James et Montréal au XIXe siècle, 2018, Université du Manitoba).
ce lien [4]
S. Mallette, G. Marcotte et M. Bouchard Profil historique de la communauté métisse de la Vallée de la Gatineau , 2017.
ce lien
merci à qui a retiré le dédoublement des pages qui s'est curieusement produit au précédent message.
C'était affreux - et tellement décourageant ! - de voir ça.