Livres sur la généalogie familiale au Québec : 3 incontournables à découvrir

La généalogie est un sujet qui attire beaucoup d’intérêt au Québec, notamment à cause du statut particulier de la culture et de l’histoire de sa population. Ce thème a donc fait l’objet de nombreux ouvrages, adoptant plusieurs angles, notamment ceux des familles fondatrices, de l’origine des noms de famille, de la création des villes et villages de la province et du rôle de l’église dans le développement de la province. On comprend donc qu’il y en a pour tous les goûts et tous les besoins par rapport aux recherches généalogiques. Voici 3 livres sur la généalogie familiale au Québec à mettre sur sa liste de lecture.

Les grandes familles du Québec, de Louis-Guy Lemieux (Septentrion)

Cet ouvrage rassemble trente chroniques publiées par le journaliste Louis-Guy Lemieux dans le Soleil entre 2003 et 2005. Ce dernier est un passionné d’histoire et de généalogie, ce qui transparaît dans les textes. Au moment de la préparation et de la publication du livre, les chroniques ont été étoffées avec quelques informations supplémentaires afin de présenter du contenu très complet.

Les textes abordent les patronymes les plus courants dans les régions de Québec, de Chaudière-Appalaches, de la Côte-Nord, du Bas-Saint-Laurent, de Charlevoix et du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Plusieurs aspects sont étudiés, dont l’évolution des noms, l’histoire des familles et celle de leur descendance. Le livre est aussi particulièrement intéressant du fait qu’il présente des photos de familles et d’endroits qui sont cités dans les textes, rendant la lecture d’autant plus instructive et agréable.

Retracez vos ancêtres, de Marcel Fournier (Éditions de l’Homme)

Voilà un livre qui se veut comme étant un guide pour accompagner les gens dans leurs recherches généalogiques d’ancêtres, plus spécifiquement au Québec, en Amérique du Nord et en Europe. L’ouvrage présente des méthodes de travail, des outils et des sources à consulter pour que les recherches soient fructueuses. Il présente aussi beaucoup d’informations par rapport aux relations entre le Québec et la France, qui font partie des facteurs importants de l’évolution de la population locale, des ancêtres et de leurs descendants.

Votre nom et son histoire: les noms de famille au Québec, de Roland Jacob (Éditions de l’Homme)

L’étude des patronymes s’avère très souvent comme étant un élément-clé lors d’une recherche généalogique. Elle en dit aussi beaucoup sur l’histoire d’une famille et/ou d’un lieu en particulier. Au Québec, les noms de famille sont très variés et leurs étymologies respectives le sont tout autant. Certains sont des formes évoluées des noms des ancêtres, alors que d’autres sont issus des noms des villes et villages d’origine (le plus souvent situés en France).

Le livre de Roland Jacob, publié en 2015, est donc un outil très intéressant pour mieux comprendre l’origine des noms et les différentes interprétations possibles qui permettent de retracer leur évolution. Cet ouvrage de plus de 430 pages aborde de manière fascinante les racines et les mutations de plus de 10 000 noms.

Quelques autres ouvrages à découvrir sur la généalogie au Québec:

La Diaspora Québécoise de Jacques Noël (éditions GID)

Sans vouloir l’admettre, nombreuses sont les personnes qui souhaitent voir apparaître dans leur arbre généalogique un nom célèbre. Qui n’aimerait pas se vanter d’avoir comme cousin germain Liza Minelli, Madonna ou Camilla Parker Bowles? Ce livre décrit les racines québécoises qui se sont rendues dans les plus hautes sphères de la société, tout en abordant les origines et les vocations de plusieurs familles québécoises dans les premiers siècles suivant la colonisation.

Dictionnaire généalogique des familles du Québec: des origines à 1730, de René Jetté

(Morin et associés)

Voilà un ouvrage extrêmement détaillé qui recense les quelques 16 400 familles qui ont habité au Québec entre les débuts de la colonisation et 1730. Le livre totalise plus de 1200 pages et est présenté sous forme de dictionnaire.

Où trouver des livres de généalogie québécoise

Pour trouver ou consulter ces livres, il est recommandé de regarder s’ils sont disponibles pour la location dans les bibliothèques ou auprès des sociétés de généalogie. À Montréal, de nombreux ouvrages sur la généalogie sont disponibles pour emprunt ou consultation sur place à la Grande Bibliothèque. Bien sûr, il est aussi possible de les faire commander dans une librairie ou de les acheter par internet. Finalement, des milliers d’ouvrages à caractère généalogique sont disponibles sur la boutique en ligne de l’Institut généalogique Drouin à cette adresse.

Trouver ses ancêtres québécois hors du Québec : comment procéder?

En sortant des frontières du Québec, notamment pour visiter la Nouvelle-Angleterre, il n’est pas rare de trouver des noms de famille à consonance francophone. On peut alors s’imaginer que les ancêtres de cette personne ont quitté la province francophone pour s’établir ailleurs, gardant avec eux les traces de ces origines. Entre 1840 et 1930, c’est plus d’un million de québécois qui ont quitté le territoire pour aller chercher du travail. Nombre d’entre-eux se sont établis dans le nord-est des États-Unis, ce qui explique la forte présence de racines francophones dans cette région.Certaines familles ont été séparées à l’époque, de sorte que beaucoup de québécois ont des ancêtres qui se sont installés ailleurs et y ont établi leur propre progéniture. Dans le but de mieux connaître la généalogie et de retrouver ces ancêtres québécois,  voici quelques informations cruciales pour savoir comment retracer des ancêtres installés hors Québec:

Les québécois aux États-Unis

Selon certaines recherches, environ 30 millions d’américains seraient des descendants d’ancêtres québécois. Les liens familiaux sont donc nombreux et étant donné que la généalogie est une activité très populaire aux États-Unis, les ressources pour trouver des informations sont abondantes.

Comment trouver un ancêtre québécois aux États-Unis?

Pour effectuer de telles recherches, il est entres-autres possible d’utiliser des ressources québécoises et de s’informer auprès de sociétés généalogiques situées dans les régions américaines les plus concernées. Aux États-Unis, plusieurs groupes sont spécialisés dans la recherche d’ancêtres « french-canadian ».

Par exemple, l’American-Canadian Genealogical Society, basée à Manchester au New Hampshire, est un centre dédié à la recherche généalogique de racines canadiennes et/ou francophones. Leur collection rassemble des documents issus notamment de la collection Drouin, de plusieurs églises protestantes canadiennes ainsi que d’archives provenant de différents états américains.

L’American-Canadian Genealogical Society est loin d’être la seule des organisations de ce genre. Plusieurs états, villes et villages de la région offrent ce genre de service, dont le American French Genealogical Society, situé à Woonsocket dans le Rhode Island, ou le French-canadian genealogical society of Connecticut. Il est donc possible d’entrer en contact avec ces organisations ou de s’y rendre en personne.

La collection Drouin

Plus de 25 millions d’actes d’état civil font partie de la collection Drouin. Cette collection comprend des documents qui proviennent du Québec, mais aussi de l’Ontario, de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick et des États-Unis. En effet, il est possible de chercher des actes de baptême, des certificats de mariage, des actes de décès et d’autres documents officiels, dont certains proviennent de la région de la Nouvelle-Angleterre. Voilà donc une ressource très riche pour compléter des recherches. De surcroît, la collection Drouin est facile d’accès et relativement simple à parcourir.

Les livres et périodiques au sujet des ancêtres québécois installés aux États-Unis

L’un des plus célèbres auteurs américains était-il en fait québécois? Jean-Louis « Jack » Kerouac est né à Lowell, Massachusetts, de parents québécois. De ce fait, la langue première de Kerouac était le joual. La mère de Kerouac était aussi cousine germaine de nul autre que René Lévesque. Outre cette sympathique anecdote, les livres au sujet de l’émigration québécoise vers les États-Unis présentent des informations très utiles dans le cadre des recherches car elles peuvent donner des pistes et des indices.

Voici quelques livres et périodiques intéressants et pertinents sur le sujet, qui se trouvent en bibliothèque ou qui sont numérisés sur internet:

  • La ruée vers le sud: migrations du Canada vers les États-Unis, 1840 à 1930 (Bruno Ramirez)
  • Histoire d’un rêve brisé? Les Canadiens français aux États-Unis (Yves Roby)
  • L’émigration des Québécois aux États-Unis de 1840 à 1930 (Yolande Lavoie)
  • The french canadians in New England, (Prosper Bender)
  • Les Canadiens français de la Nouvelle-Angleterre (Édouard Hamon)

Trouver un ancêtre québécois dans le reste du Canada

Outre la collection Drouin qui fut nommée précédemment, d’autres ressources permettent de faire des recherches au sujet d’ancêtres québécois installés en dehors de la province. Par exemple, il est possible d’entrer en contact avec les différentes sociétés généalogiques locales, dont certaines sont spécialisées dans la recherche de données sur les ancêtres d’origine francophone. Ceci est particulièrement vrai dans les provinces canadiennes où la communauté francophone est encore fortement développée, dont le Manitoba, la Saskatchewan, l’Ontario et les provinces maritimes. Les spécialistes savent guider les gens vers les bonnes ressources tout en les accompagnant lors de leurs recherches.

Voilà la clé pour bien démarrer l’enquête et réussir à trouver des informations précises au sujet d’ancêtres québécois qui ont décidé de s’expatrier dans d’autres endroits.

Collection Drouin de 1621 à 1967 : différencier généalogie religieuse et civile

Fondé à la fin du 19e siècle, l’institut Généalogique Drouin s’est donné comme mission de rassembler et de classer une multitude de documents notariés et d’intérêt généalogique et de les rendre accessibles à la population. La Collection Drouin de 1621 à 1967 possède donc une valeur inestimable pour retracer l’histoire des familles du Québec. Celle-ci comprend une quantité importante de documents officiels, principalement des actes de mariage, de baptême et de sépulture. On y trouve aussi d’autres types d’actes notariés, dont des contrats, des testaments et des documents légaux.

Les registres paroissiaux et l’état civil

Dans cette province au passé très religieux, les registres paroissiaux ont longtemps servi à recueillir tous les documents officiels ayant trait à la population et à leur état civil. Cette pratique était particulièrement appropriée étant donné que tous les moments importants de la vie d’une personne étaient soulignés dans les églises, du baptême aux funérailles, en passant par les mariages.

Très tôt dans l’histoire de la province, l’état québécois a lui aussi commencé à délivrer et à archiver les documents afin de garder la trace des gens vivant au Québec, en recueillant une copie des actes paroissiaux enregistrés par l’Église. C’est ainsi que les actes notariés religieux ont commencé à être entreposés dans les palais de justice. Pendant longtemps, les informations ont été récoltées par les institutions religieuses qui envoyaient les informations aux palais de justice. Les documents étaient donc dédoublés.

Graduellement, le mandat d’entreposage et de préparation des documents par l’état a pris de plus en plus d’importance, jusqu’en 1994 où le Directeur de l’État civil a obtenu le mandat complet.

L’archivage fait par l’Institut Drouin

Dans les années 40, l’Institut Drouin a procédé au microfilmage des registres d’état civil des palais de justice du Québec. Ces documents ont été rassemblés afin de créer la Collection Drouin.  Les documents qui en font partie proviennent donc à la fois des institutions religieuses et du gouvernement du Québec. Dans certaines régions, le processus de microfilmage s’est poursuivi jusqu’en 1968, d’où le fait de dire que la Collection Drouin couvre la période de 1621 à 1967.

Généalogie religieuse vs généalogie civile

Lors d’une recherche généalogique, on se retrouve souvent face à des documents qui ont été recueillis par l’église ou par l’état. Afin de mieux comprendre la source et la nature des documents que l’on consulte, il est donc important de savoir faire la distinction entre la généalogie religieuse et la généalogie civile. Dans la Collection Drouin de 1621 à 1967, la majorité des documents proviennent de l’Église.

La généalogie religieuse

Les actes provenant des registres paroissiaux ont été créés, validés et délivrés par des institutions religieuses. La plupart des documents qui se trouvent dans la collection proviennent de l’Église catholique mais on trouve aussi des actes délivrés par d’autres dénominations religieuses, dont les églises adventistes, pentecôtistes, évangéliques, protestantes, baptistes, orthodoxes, juives et méthodistes. Pour trouver des informations généalogiques précises, surtout celles datant d’avant le 20ème siècle, il faut donc regarder du côté des actes émis par les églises. Ces documents contiennent des informations par rapport aux personnes et sont souvent annotés, avec des ajouts d’informations considérées comme pertinentes par les responsables des archives (souvent les curés des paroisses).

La généalogie civile

Passé le début du 20ième siècle, les documents recueillis par l’église ont commencé à être utilisés par l’état afin de produire des statistiques quant à la population de la province. Ces documents produits par l’état sont ceux disponibles dans l’outil Mariages et Décès 1926-1997; ceux-ci sont basés sur les actes originaux produits par l’Église et disponibles dans la Collection Drouin.

Les différences entre les documents

Il arrive parfois que les copies des documents comportent des différences. En effet, un même acte peut présenter quelques disparités, lorsqu’un des deux documents est incomplet ou endommagé par exemple. Le fait d’avoir décidé d’établir une recension en double a permis au Québec d’avoir un des systèmes d’état civil les plus complets au monde, au grand bonheur des amateurs de généalogie.

Registre des mariages du Québec : élément clé pour retracer sa généalogie

Au Québec, les généalogistes professionnels et amateurs ont accès à une riche collection de documents permettant de retracer les racines familiales et de dessiner des arbres généalogiques. Dès l’époque de la Nouvelle-France, la documentation des actes de naissance, de décès et de mariage était préconisée par l’église, pour garder une trace des familles établies en ces terres.

La récolte de ces données s’est poursuivie au fil du temps, de sorte qu’aujourd’hui, on peut s’en servir pour effectuer des recherches généalogiques approfondies. Les documents sont classés parmi plusieurs registres et collections, dont la Collection Drouin qui contient le Registre des mariages du Québec. Ce dernier comprend plusieurs éléments de documentation en rapport avec des unions ayant eu lieu dans la province, notamment des copies d’actes de mariage. Ces documents ont été indexés et méticuleusement classés par des spécialistes. Il est possible de les consulter en devenant membre de Généalogie Québec via les Registres du Fonds Drouin ou le LAFRANCE.

Les outils de recherche pour explorer le registre des mariages du Québec

Étant donné la quantité incroyable de documents récoltés et indexés dans les registres au fil des années, il était important de développer des moteurs de recherche sophistiqués afin de pouvoir mieux s’y retrouver. Ces outils permettent de faire des recherches précises et de retracer les liens de parenté entre les personnes concernées.

L’outil Mariages et Décès 1926-1997 fait partie de la gamme des outils permettant d’explorer les documents et les registres disponibles. La vaste majorité des mariages et décès qui ont eu lieu pendant ces années sont documentés dans cet outil, lui-même équipé d’un moteur de recherche. Ainsi, toute personne qui complète une enquête généalogique et qui sait que les liens parentaux qu’elle souhaite découvrir ou confirmer ont eu lieu à cette époque trouvera probablement des documents qui leur seront utiles.

D’autres outils permettent de faire des recherches par rapport à d’autres époques. Il est donc possible de trouver des actes de mariage ayant eu lieu au Québec au 17e, 18e et 19e siècle, notamment en utilisant le LAFRANCE. Ce faisant, le portrait généalogique et les recherches associées sont relativement faciles à mettre en oeuvre et à appuyer avec plusieurs documents. Voilà une richesse qui n’est pas donnée à tous car depuis plusieurs siècles, le Québec a été particulièrement discipliné dans la tenue de ce genre de registres.

Comment utiliser les moteurs de recherche des registres de mariage

Il faut savoir que certaines pratiques peuvent compliquer les recherches dans ces bases de données, notamment le fait que l’orthographe des noms peut avoir changé au fil du temps. Lors d’un processus de recherche, il est donc conseillé de faire une première recherche générale, se limitant à un nom de famille et une date, si disponible. Ensuite, il sera possible de rajouter des paramètres pour préciser la recherche si nécessaire. Cette technique permet d’augmenter les chances de trouver les documents pertinents.

Si les résultats ne sont pas concluants, il se pourrait alors que le nom de famille ait été écrit autrement. La personne qui effectue les recherches devra alors élargir ses champs d’enquête, en utilisant par exemple le caractère % suite à la racine commune du nom (ex: Beau% pour rechercher Beauregard, Beaulieu, Beaudoin, Beaudry, etc.). Cette forme de recherche est plus large et donc moins rapide, mais elle permet de trouver des documents qui passeraient autrement inaperçus.

Pourquoi utiliser un registre de mariage pour une recherche de généalogie

Parlez à n’importe quel expert en généalogie et il vous dira que les registres sont des ressources inépuisables permettant de retracer des liens familiaux afin de faire des découvertes ou de confirmer des éléments déjà connus. Les informations qui se retrouvent dans ces registres sont généralement très fiables car il a toujours été dans l’intérêt des autorités religieuses et gouvernementales de tenir des bases de données très précises par rapport à la population de la province. Aujourd’hui, les généalogistes continuent de développer et d’améliorer les outils qui permettent de faire les recherches, dont ceux associés au Registre des mariages du Québec.

Établir son ascendance et trouver ses ancêtres avec Généalogie Québec

Dans ce guide, vous apprendrez comment retracer vos ancêtres via votre abonnement à Généalogie Québec.

Qu’est-ce qu’une ascendance ?

Une ascendance est constituée de l’ensemble des personnes dont est issu quelqu’un. Il s’agit donc de la somme de ses ancêtres, dont le nombre double à chaque génération : deux parents, quatre grands-parents, huit arrière-grands-parents, etc. L’ascendance peut être totale, ou se limiter à un sous-ensemble d’ancêtres :

  • Ceux du père (ascendance paternelle) ou de la mère (ascendance maternelle)
  • Ceux qui sont en ligne directe (patrilinéaire ou matrilinéaire, c’est-à-dire le père, le grand-père, etc., ou la mère, la grand-mère, etc.). Notons que la lignée patrilinéaire est particulièrement privilégiée puisque jusqu’à récemment, c’était par elle qu’était transmis le nom de famille
  • Ceux que l’on choisit (ascendance multilinéaire mais non totale)

La clé pour établir une ascendance est l’acte de mariage. En effet, les officiants étaient tenus d’y inscrire le nom des parents des époux ; la recherche des mariages correspondants à ces personnes permet de remonter à la génération précédente et ainsi de suite.

Les outils

Généalogie Québec offre un ensemble d’outils complémentaires vous permettant de trouver toute sorte de documents et d’informations à propos de vos ancêtres. Pour tracer votre lignée, vous utiliserez principalement l’outil LAFRANCE.

  • Le LAFRANCE contient la majorité des mariages, naissances et décès disponibles sur Généalogie Québec et couvre une période s’étalant des débuts de la colonie française à aujourd’hui. Pour retracer vos ancêtres, vous n’avez qu’à y trouver le mariage d’un couple de la lignée recherchée, tel que le mariage de vos parents ou de vos grand-parents, puis utiliser l’information contenue dans l’acte afin de remonter d’une génération. Vous pouvez ensuite répéter le processus jusqu’à en arriver au premier immigrant de votre lignée en sol québécois.

Retracer votre lignée sur Généalogie Québec

Première étape – Rassembler de l’information

Pour trouver ses ancêtres sur Généalogie Québec, il faut en premier lieu établir l’information connue, telle que des noms, des dates et des lieux, en interrogeant les personnes de sa parenté au besoin. Il est fortement recommandé de prendre en note le plus d’information possible afin d’y avoir accès lors de vos recherches.


Cas exemple, cliquez ici pour agrandir

Le cheminement à suivre afin de réaliser son ascendance via Généalogie Québec sera accompagné d’un exemple type, celui de Bertrand Desjardins, né le 24 novembre 1948 à Montréal. Bertrand cherche à retracer son ascendance patrilinéaire, celle de la famille Desjardins.

Voici l’information recueillie par Bertrand avant le début de ses recherches :

Sujet :

  • Bertrand Desjardins, né le 24 novembre 1948 à Montréal.

Parents :

  • François-Joseph Desjardins, né en 1908 et décédé le 1er septembre 1963
  • Suzanne Bertrand, née en 1919 et décédée le 31 décembre 2014
  • Le couple s’est marié en 1943 dans la région de Montréal.

Grand parents :

  • Le père de François-Joseph Desjardins est François Eugène Desjardins, décédé en juillet 1955
  • La mère de François-Joseph Desjardins est Anna Jacques, décédée le 1er septembre 1975

Info supplémentaire :

  • François-Joseph est l’aîné de sa famille
  • Le grand-père de François-Joseph Desjardins se nomme Charles Eugène Desjardins

Deuxième étape – Utiliser ces informations pour trouver un mariage de la lignée

Il s’agit maintenant d’utiliser les informations recueillies lors de la première étape afin de trouver un mariage de la lignée qui vous servira de point de départ. Pour se faire, rendez-vous sur le LAFRANCE.

Lorsque vous recherchez un acte sur le LAFRANCE, il est important de s’en tenir aux principes suivants:

  • Ne pas remplir trop de champs lors de votre recherche initiale. Il est conseillé d’effectuer une première recherche en n’incluant que les noms de famille des époux. Ainsi, vous limitez les chances que l’acte recherché soit exclu des résultats de votre recherche, ce qui peut survenir lorsqu’un des paramètres recherché ne concorde pas avec l’information contenue dans le document.
Exemple d’une recherche recommandée sur le LAFRANCE, recherche du mariage d’Auguste Desjardins et de Rosalie Lavoie. Seuls les noms de famille sont utilisés dans la recherche initiale.
  • Essayer différentes variations de votre recherche. Si votre recherche initiale ne vous permet pas de trouver l’acte recherché, cela ne signifie pas nécessairement que l’acte n’est pas disponible sur le LAFRANCE. Il est probable que l’acte s’y trouve, mais qu’un des paramètres de votre recherche ne concorde pas exactement avec l’information contenue dans l’acte, ce qui l’exclu des résultats.Pour palier à ce problème, vous pouvez essayer différentes variations de votre recherche. Par exemple, votre recherche initiale pourrait ne contenir que les noms de famille des époux. Votre seconde recherche s’en tiendrait plutôt au prénom et au nom de famille de l’époux, sans inclure l’épouse dans la recherche. Puis, votre troisième recherche se ferait avec le nom de famille de l’époux et le prénom de l’épouse, et ainsi de suite. Éventuellement si l’acte est disponible sur le LAFRANCE, une des variations de votre recherche devrait vous permettre de le trouver.

Finalement, il est important de savoir interpreter la liste de résultats produite par une recherche sur le LAFRANCE. Lorsque vous effectuez une recherche par Couple, vous obtiendrez comme résultats tous les actes où sont mentionnés ce couple, peu importe leur rôle dans l’acte. Il peut s’agir d’actes de baptême, mariage ou sépulture, et le couple peut y tenir le rôle de sujets (les époux), ou de parents (parents des époux, parents de l’enfant naissant ou parents de la personne décédée).

Liste de résultats d’une recherche dans le LAFRANCE. Les actes de mariage (m) dans lesquels le couple recherché a le rôle sujets (S-S) sont ceux que nous utiliserons pour retracer une lignée

Dans la liste des résultats d’une recherche sur le LAFRANCE, la colonne Type indique le type d’acte dont il est question:

  • b: baptême
  • m: mariage
  • s: sépulture

La colonne Rôles indique le rôle que tient le couple dans l’acte:

  • S-S: Sujet-Sujet, les époux
  • P-M: Père-Mère, les parents
  • S-C: Sujet-Conjoint, utilisé lorsqu’un des époux est veuf et que le ou la conjointe précédente est mentionné dans l’acte

De ce fait, dans l’image ci-dessus:

  • Les actes en vert sont des baptêmes ou des sépultures dans lesquels le couple recherché sont les parents
  • L’acte en rouge est un acte de mariage dans lequel le couple recherché sont les parents d’un des époux
  • Les actes en jaune sont des mariages dans lesquels le couple recherché sont les époux

Lorsque nous voulons retracer une lignée en utilisant la chaine des mariages la formant, comme nous tentons de le faire dans ce guide, ce sont les mariages (m) où le couple recherché sont les sujets (S-S) que nous utiliserons.


Cas exemple, cliquez ici pour agrandir

Équipé des informations recueillies lors de la première étape, Bertrand est maintenant prêt à trouver le mariage qui servira de point de départ à ses recherches.

Bertrand décide initialement de débuter ses recherches avec le mariage de ses parents François-Joseph Desjardins et Suzanne Bertrand. Malheureusement, malgré de multiples tentatives, le mariage ne semble pas être disponible sur le LAFRANCE.

Bertrand se tourne donc vers le mariage de ses grand-parents, François Eugène Desjardins et Anna Jacques.

Paramètres de recherche utilisés par Bertrand pour trouver le mariage de ses grand-parents François Eugène Desjardins et Anna Jacques
Résultats de la recherche précédente avec le mariage recherché encadré en jaune
Le mariage de François Eugène Desjardins et Anna Jacques tel que trouvé dans le LAFRANCE

Sa recherche fructueuse, Bertrand possède maintenant l’information requise pour remonter d’une génération supplémentaire. Pour se faire, il devra trouver le mariage des parents de François Eugène Desjardins: Charles Eugène Desjardins et Marie Malvina Fortin.


Troisième étape – Remonter de génération en génération

Avec un mariage de votre lignée en main, vous êtes maintenant en position de retracer les ancêtres de votre lignée. Vous remonterez d’une génération en trouvant le mariage des parents de l’époux ou de l’épouse, ceux-ci étant mentionnés dans l’acte vous servant de point de départ.

Pour se faire, vous n’avez qu’à effectuer une recherche du nom des parents de l’époux (ou de l’épouse, si vous désirez remonter la lignée du côté maternel) dans le LAFRANCE.

Les noms des parents de l’époux sont indiqués dans le mariage de gauche. Nous effectuons une recherche pour ceux-ci dans le LAFRANCE, ce qui nous permet de retrouver leur mariage. En répétant le processus, nous pouvons remonter jusqu’au premier arrivant d’une lignée en territoire québécois.

Ce processus est répété jusqu’à en arriver à la première génération de votre lignée ayant foulé le sol québécois, souvent au 18e ou même au 17e siècle. Selon la famille, vous pourriez avoir plus d’une dizaine de générations à remonter avant d’en arriver au premier immigrant.


Cas exemple, cliquez ici pour agrandir

Grâce au mariage de ses grands-parents trouvé lors de l’étape précédente de ses recherches, Bertrand a appris que ses arrière-grands-parents paternels se nomment Charles Eugène Desjardins et Marie Malvina Fortin. Il doit maintenant trouver leur mariage à l’aide du LAFRANCE.

Recherche recommandée pour le mariage de Charles Eugène Desjardins et Marie Malvina Fortin dans le LAFRANCE
Le mariage de Charles Eugène Desjardins et Marie Malvina Fortin identifié dans la liste de résultats
Le mariage de Charles Eugène Desjardins et Marie Malvina Fortin, arrière-grands-parents de Bertrand

Le mariage de Charles Eugène Desjardins indique que ses parents sont Alexandre Roy Desjardins et Léocadie Gagnon. Il s’agit maintenant pour Bertrand de répéter le processus en recherchant le nom des parents mentionnés dans le mariage, et ce jusqu’à en arriver au premier immigrant de sa lignée paternelle.

Six générations plus tard, Bertrand met la main sur le mariage du premier immigrant de sa lignée, Alexandre Roy dit Desjardins, qui épouse Marie Major le 11 septembre 1668 à Québec.

Mariage d’Antoine Roy (dit Desjardins) et de Marie Major, le premier couple marié en sol québécois de la lignée paternelle de Bertrand

Ainsi, la lignée paternelle de Bertrand Desjardins est complétée en quelques recherches grâce au LAFRANCE.


Si vous ne trouvez pas de mariage dans le LAFRANCE

Le LAFRANCE contient tous les mariages catholiques du Québec datant d’avant 1919, mais la couverture de 1919 à aujourd’hui n’est pas exhaustive. De ce fait, il est possible que vous ne soyez pas en mesure de trouver un mariage de votre lignée si les informations recueillies lors de la première étape de votre recherche ne vous permettent pas de remonter avant 1919.

Si c’est le cas, nous vous suggérons d’effectuer une recherche dans le LAFRANCE pour un acte de décès portant sur un individu de la lignée recherchée, puisque ceux-ci peuvent aussi servir de point de départ à vos recherches.

En effet, les actes de décès mentionnent couramment le nom des parents de la personne décédée. De ce fait, vous pourriez rechercher l’acte de décès de votre ancêtre paternel connu le plus lointain, et obtenir le nom de ses parents depuis l’acte, vous permettant ainsi de remonter d’une génération. Il s’agit ensuite de trouver le mariage des parents en question, et de suivre la procédure expliquée à l’étape deux.


Cas exemple, cliquez ici pour agrandir

Grâce à l’information établie par Bertrand lors de son enquête initiale, il lui a été facile de retrouver le mariage de ses grand-parents dans le LAFRANCE.

Imaginons maintenant un scénario ou Bertrand n’a pas été en mesure d’établir d’information de base telle que le nom de ses grands-parents. Essentiellement, Bertrand n’a comme point de départ que le nom de ses propres parents, leur date de mariage, leur année de naissance et la date de décès de son père.

  • François-Joseph Desjardins, né en 1908 et décédé le 1er septembre 1963
  • Suzanne Bertrand, née en 1919 et décédée le 31 décembre 2014
  • Mariés en 1943 dans la région de Montréal.

Le mariage des parents de Bertrand se trouve bien dans le LAFRANCE, mais celui-ci ne contient pas le nom de ses grand-parents; c’est un cul de sac.

Bertrand se tourne donc vers une recherche de décès, celui de son père.

Une recherche LAFRANCE pour un Desjardins décédé en 1963 permet à Bertrand de retrouver l’acte de décès de son père.

Fiche de décès de François Desjardins trouvée dans le LAFRANCE


La fiche indique que les noms des parents de François-Joseph Desjardins sont F. Desjardins et A. Jacques.  Une recherche pour un couple Desjardins/Jacques dans le LAFRANCE permet de retrouver leur mariage, qui servira de point de départ à Bertrand afin de retracer sa lignée paternelle.


Finalement, n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse contact@institutdrouin.com pour toute question concernant ce guide ou la réalisation de votre ascendance en général.

Nouveau Contenu et Mise à Jour du LAFRANCE sur Généalogie Québec – Maintenant Plus de 44 Millions d’Images et de Fiches!

Dans cette édition de notre infolettre, nous explorons les nombreuses additions et nouveautés mises en place sur Généalogie Québec au cours du dernier mois.

Restructure de la section Grandes Collections

La section Grandes Collections a été séparée en 3 sections distinctes afin d’en améliorer la visibilité et de rendre son utilisation plus conviviale.

  • Grandes Collections de l’Institut Drouin – Documentation
  • Généalogies Familiales de l’Institut Drouin – Documentation
  • Collections diverses de l’Institut Drouin – Documentation

Paiement par carte de crédit en ligne

Nous avons instauré un nouveau mode de paiement par carte de crédit plus simple et intuitif pour nos utilisateurs. Il existe maintenant 3 moyens de s’abonner à GénéalogieQuébec.com:

  1. Paypal (Avec ou sans carte de crédit)
  2. Carte de crédit en ligne
  3. Carte de crédit par téléphone en appelant au 514-400-3961- Lun-Ven 8:30 à 16:30, HNE
    Veuillez noter que nous ne sommes pas en mesure de prendre les appels actuellement. Veuillez laisser un message et nous vous rappellerons dans les 24h.

Pour les 2 premières options, le choix de l’option de paiement se fait lors du processus d’achat.

Les abonnements par carte de crédit sont maintenant activés automatiquement et sans délai.

Nouvelle FAQ

Nous avons retravaillé notre page FAQ (Foire aux Questions) afin de la rendre plus pertinente et simple d’utilisation. Nous y ajouterons du contenu en nous basant sur les questions reçues de nos utilisateurs.

Refonte de la page Outils

Nous avons séparé les outils offerts sur GénéalogieQuébec.com en 3 catégories, encore une fois dans le but de rendre l’utilisation du site plus conviviale, particulièrement pour les novices.

  • Outils de recherche primaires
    Ce sont les outils de recherche les plus complets et détaillés offerts sur le site. Pour la plupart de nos abonnés, ces 3 outils suffisent pour retracer leurs ancêtres et établir leur ascendance. Ces outils sont tous équipés d’un engin de recherche.
  • Outils de recherche secondaires
    Ce sont des outils de recherche complémentaires. Ils sont principalement utilisés afin de combler d’éventuelles lacunes d’une recherche initiale via les outils primaires, ou pour ajouter de l’information complémentaire à cette recherche. Ces outils sont tous équipés d’un engin de recherche.
  • Fonds d’archives et bases de données
    Il s’agit de nos collections présentées via arborescence. Ces collections ne sont pas équipées d’un engin de recherche et doivent être explorées manuellement.

Vous remarquerez aussi que nous avons ajouté de la documentation à la page Outils. Vous devez cliquer sur Plus d’information afin d’accéder à cette documentation. Celle ci décrit le type de document, la période, la région, et le mode d’emploi de chacun de nos outils.

Ajout des collections de Planète Généalogie à GénéalogieQuébec.com

Dans notre infolettre précédente, nous avons annoncé l’acquisition de Planète Généalogie par l’Institut Drouin, et l’ajout graduel de nombreuses collections à Généalogie Québec résultant de cette acquisition.

Voici les ajouts qui ont été effectués depuis cette infolettre:

  • Archives municipales (38 949 nouvelles images)

Peut être consulté dans l’outil Collection diverses de l’Institut Drouin, sous 16 – Archives municipales.

Documents des comtés de Berthier, Joliette et Arthabaska. Répertoires et index sur les maires et les municipalités.

  • Union des Cantons de l’Est (1867 à 2008) (85 508 nouvelles images)

Peut être consulté dans l’outil Collection diverses de l’Institut Drouin, sous 23 – Journaux anciens.

  • Cardex Arthabaska (112 624 nouvelles images)

Peut être consulté dans l’outil Kardex, sous 01_Fiches BMS.

Il s’agit de fiches regroupant des informations (noms, dates, lieux) portant sur divers individus ayant vécu sur la rive-sud du St-Laurent.

Avec ces ajouts, nous avons officiellement passé le cap des 44 millions d’images et de fiches sur GénéalogieQuébec.com! Il s’agit d’une autre étape importante dans notre effort de préservation du patrimoine québécois, qui ne serait pas possible sans nos abonnés. Un grand merci à vous!

Nouveautés sur le Blog de l’Institut Drouin

Mortalité du Québec sous le Régime Français, par Bertrand et François Desjardins

Origines des ancêtres : leçon d’histoire sur les familles fondatrices

La mise à jour du LAFRANCE en chiffre

Baptêmes catholiques 1850-1861 : 18 301 actes ajoutés

Sépultures catholiques 1850-1861 : 9183 actes ajoutés

En plus de ces ajouts, les corrections signalées par nos utilisateurs au cours des 2 derniers mois ont été appliquées. Vous pouvez consulter la liste des paroisses mises à jour à cette adresse.

À propos du LAFRANCE

Le LAFRANCE, un des 15 outils offerts aux abonnés de GenealogieQuebec.com, est un index détaillé avec lien au document original de TOUS les mariages catholiques du Québec de 1621 à 1916, TOUS les baptêmes et TOUTES les sépultures catholiques du Québec de 1621 à 1849 ainsi que TOUS les mariages protestants du Québec de 1760 à 1849. Les baptêmes et sépultures de la période 1850-1861 sont ajoutés graduellement via des mises à jour bimestrielles.

Nécrologies gratuites

Autour de 20 000 nouveaux avis de décès ont été ajoutés à notre section gratuite. Pour rappel, cette section contient des avis de décès internet de 1999 à aujourd’hui pour tout le Canada. Vous pouvez consulter cette section sans abonnement à cette adresse.

Pour conclure, l’équipe de l’Institut Drouin aimerait vous souhaiter de joyeuses fêtes et une bonne année 2018, remplie de découvertes généalogiques!

Généalogiquement vôtre,

L’équipe Drouin

Les Généalogies Familiales de l’Institut Drouin

La section Généalogies Familiales de l’Institut Drouin contient 660 généalogies familiales produites par l’Institut généalogique Drouin au cours du 20e siècle. Ces 660 généalogies familiales totalisent près de 230 000 pages. 203 généalogies familiales sont indexées par couple.

La section est séparée en 2 parties.

Mariages indexés des Généalogies Familiales

Les mariages inclus dans les Grandes Collections ont été indexés et peuvent être recherchés par noms des époux, date du mariage ou nom de la famille sur laquelle porte la généalogie.

Généalogies Familiales de l’Institut Drouin

La somme des Généalogies Familiales est présentée en arborescence. Les différentes sections des généalogies sont organisées via des dossiers séparés.

Vous pouvez consulter les Généalogies Familiales de l’Institut Drouin avec un abonnement à Généalogie Québec à cette adresse.

Les Collections diverses de l’Institut Drouin

Les Collections diverses de l’Institut Drouin, un des 15 outils offerts aux abonnés de Généalogie Québec, contiennent un assortiment d’images, de documents, de livres, de photos et de répertoires d’intérêt historique et généalogique.

Ces collections sont présentées en arborescence; le nom des différents dossiers est utilisé pour identifier et décrire leur contenu.

Fonds d’archives

Ce dossier contient des fonds d’archives en tout genre provenant de diverses sources. Il s’agit, dans plusieurs cas, des archives personnelles de généalogistes et passionnés d’histoire, numérisées par l’Institut Drouin.

On y trouve photos, généalogies et fiches de familles, archives de paroisse, livres, cartes postales, contrats notariés, lettres, biographies, actes paroissiaux et bien plus.

Archives municipales

Ce dossier contient les archives de plusieurs villes et municipalités du Québec.

En voici la liste :

Acton Vale, Ville d’Acton, Canton d’
Arthabaska, comté deBerthier, comté de
Brandon, comté deBrome, Canton de
Châteauguay – La Prairie_1941Cowansville, Ville de
DelsonFoster, Village de
Granby, Canton deGranby, Ville de
Henryville (Notre-Dame-des-Anges)Joliette, comté de
La PrairieLac Brome (Knowlton), Ville
Lawrenceville, Village deMaricourt, Village de
Milton, canton (township) deNapierville (Village)
Roxton Falls, Village deRoxton, Canton de
Shefford, Canton deShefford, Comté de
South Stukely, Canton deSt-Alphonse, Village de
Stanbridge East, Village deSt-Césaire, Village de
St-ConstantSt-Cyprien-de-Napierville
Ste-Catherine-d’AlexandrieSte-Cécile de Milton, Village
St-Édouard (Village)Ste-Pudentienne, Paroisse
St-Georges de Clarenceville (paroisse)St-Isidore
St-Jacques-Le-MineurSt-Louis-de-Blandford
St-MathieuSt-Michel-Archange
St-Patrice-de-SherringtonSt-Paul d’Abbotsford, Village
St-Paul-de-ChesterSt-Philippe
St-Rémi (Paroisse)St-Rémi (Village)
St-Thomas (paroisse)Stukely Nord (Bonsecours), Village
Stukely Sud, Village deSt-Valérien de Milton, Canton
St-Valérien de Milton, VillageSutton, Canton de
Sutton, Ville deSweetsburg, Village de
Valcourt, Ville deVictoriaville
Warden, Village deWaterloo, Ville de
West Bolton, Village de

Les archives municipales contiennent aussi une liste de répertoires et d’index divers, toujours en lien avec les municipalités du Québec.

Lignes de vie

Ce dossier contient des lignes de vie de plusieurs individus ayant vécu au Québec. Une ligne de vie répertorie l’information disponible sur la vie d’un individu, généralement via les actes de baptême, mariage et sépulture. Elle contient aussi la liste des enfants de l’individu et leurs conjoints.

Les lignes de vie sont classées sous le nom de famille de l’individu sur laquelle porte la ligne.

Autres documents

Ce dossier contient des archives et des documents d’intérêt historique et généalogique en tout genre. On y trouve notamment des albums de finissants, des timbres, des actes paroissiaux, des livres, des albums photo, des archives diverses, des généalogies, des biographies, des cartes postales, des contrats, des cadastres, des magazines, des calendriers, des journaux, des lignées et des répertoires.



Dictionnaire Jetté

Ce dossier contient une version numérisée du Dictionnaire Jetté, un dictionnaire généalogique publié en 1983. Il couvre la population d’origine française du Québec jusqu’en 1730.

Les pages du dictionnaire sont indexées selon les noms mentionnés sur la page. Il est donc facile de retrouver le nom recherché.

PRDH

Ce dossier contient les 47 volumes du PRDH original, soit le répertoire des actes de baptême, mariage et sépulture catholiques du Québec pour la période 1621-1765, environ 300 000 actes.

Une version beaucoup plus complète, détaillée et corrigée de ce répertoire est aujourd’hui disponible en ligne sur le site PRDH-IGD.com.

Journaux anciens

Ce dossier contient des journaux anciens numérisés de diverses régions du Québec datant des 200 dernières années.

On y retrouve les publications suivantes:

Commercial Gazette (Montréal)Daily Witness (Montréal)
La Chronique de la Vallée du St-MauriceLa Minerve
La Semaine (Québec)La Tribune canadienne (Montréal)
La Vie illustrée (Montréal)La Voix du peuple (St-Jean)
L’Action canadienneL’Alliance (St-Jean)
L’Avant-GardeL’Avenir de Quebec
Le Canada-FrançaisLe Carillon (Québec)
Le Castor (Québec)Le Charivari (Québec)
Le Courrier (St-Jean)Le National (Montréal)
Le Progrès du GolfeLe Protectionniste (St-Jean)
Le Semeur canadien (Montréal)Le Trésor des familles (Québec)
L’Écho d’IbervilleL’Essor (St-Jean)
L’Obligation (Montréal)L’Opinion publique (Montréal)
L’Union de WoonsocketL’Union des Cantons de l’Est (Arthabaskaville)
Midi-Presse (Montreal)Paris-Canada (Montréal)
The AdvertiserThe Canadian Jewish Review
The Dominion Illustrated News (Montréal)The Inquirer (Trois-Rivières)
The Quebec Gazette

Lignées généalogiques

Ce dossier contient 2358 lignées généalogiques provenant initialement du site Planète Généalogie.

Ces ascendances sont organisées par dossiers sous le nom de famille du sujet.

Statuts de la province de Québec

Ce dossier contient divers documents juridiques portant entre autres sur les adoptions, les successions et les changements de nom. Ces documents sont disponibles en français et en anglais.

Les documents sont classés par dossiers sous le nom de famille de la personne concernée.

Contrats notariés de l’Ontario

Ce dossier contient 2673 images de contrats notariés provenant de la région de Cornwall en Ontario datés d’entre 1860 et 1990.

Les contrats sont classés sous le nom de famille de l’individu concerné.

Trois-Rivières (juridiction)

Ce dossier contient 3909 images de documents juridiques (juridiction royale et seigneuriale) de la ville de Trois-Rivières datant de l’époque de la Nouvelle-France,  plus précisément de 1655 à 1764.

Cadastres abrégés

Ce dossier contient une version abrégée des cadastres (registres dressant l’état de la propriété foncière d’un territoire) de la région de Montréal datant de 1863.

Les cadastres sont organisés en dossiers par région.

Liens utiles

Collections diverses de l’Institut Drouin

S’inscrire à Généalogie Québec

Qu’est-ce que Généalogie Québec?

Les Grandes collections de l’institut Drouin

Les Grandes Collections Drouin, un des 15 outils offerts aux abonnés de Généalogie Québec, contient une version numérique des Grandes Collections publiées et éditées par l’Institut Drouin au cours de son existence.

  • Masculine: Répertoire alphabétique des mariages des familles canadiennes-françaises de 1760 à 1935, classé par nom de famille de l’homme
  • Féminine: Répertoire alphabétique des mariages des familles canadiennes-françaises de 1760 à 1935, classé par nom de famille de la femme
  • Histor: Ensemble de fiches de mariages, comprenant aussi l’origine des individus ainsi qu’un contrat de mariage. Cette collection réunit l’ensemble des mariages catholiques et protestants célébrés au Québec de 1730 à 1825, en plus des mariages célébrés dans les forts français de l’Ouest tel que Détroit, ainsi que des mariages acadiens.
  • Fiches Acadiennes: Cette série contient plus de 50 000 fiches de naissances, mariages et décès portant sur les Acadiens.
  • Dossiers généalogiques Drouin: Contient les données de première main recueillies avant 1960 par Joseph et Gabriel Drouin en vue de constituer la somme des généalogies familiales.
  • Affinités généalogiques Drouin: Complément des Dossiers généalogiques Drouin, documents d’intérêt généalogique et historique divers.
  • Petit Drouin: Répertoire des mariages catholiques du Québec de 1760 à 1825.
  • Kardex Noir: Le Kardex Noir est l’ancêtre de la Masculine. Son contenu est similaire.
  • Prévôté de Québec: Contient des transcriptions de procès-verbaux de la prévôté de Québec.
  • DNCF: Contient le 4e tome du Dictionnaire national des Canadiens français
  • Patrimoine familial: Cette série présente la vie et la généalogie de personnages historiques du Québec
  • Patrimoine national: Contient des répertoires de baptêmes, mariages et sépultures et de cimetières divers du Québec, produits par différents auteurs.
  • Fiches franco-américaines: Ces fiches contiennent un index des personnes sur lesquelles ont porté des articles publiés dans le Guide Officiel Franco-Américain. Le Guide Officiel Franco-Américain (GOFA) était un guide publié annuellement aux États-Unis portant sur les Franco-Américains, présentant une courte biographie d’individus ayant des racines françaises dans chacun des états américains.

Cet outil peut être consulté de deux manières différentes.

Recherche par famille dans les Grandes Collections

La recherche par famille dans les Grandes Collections vous permet de rechercher un nom de famille dans une ou plusieurs des grandes collections suivantes:

  • La Masculine
  • La Féminine
  • Le Fichier Histor
  • Dossiers généalogiques Drouin
  • Fiches Acadiennes
  • Petit Drouin

Lorsque vous effectuez une recherche pour un nom de famille, vous obtiendrez en résultat toutes les pages ou ce nom est mentionné dans les diverses collections citées ci-dessus.

Les résultats sont présentés dans le même ordre alphabétique que dans la version papier des Grandes Collections, c’est à dire qu’un individu dont le prénom débute par A est susceptible de se trouver dans les premières pages alors qu’un individu nommé Zénophile se trouvera parmi les dernières.

Grandes Collections par dossiers

Dans cet onglet, les collections sont organisées par arborescence.

Les différentes collections peuvent être explorées en ouvrant et en naviguant à travers les dossiers.

Certains documents de ces collections utilisent un format qui n’est pas entièrement intuitif pour un novice, notamment la Masculine et la Féminine.

Ce schéma devrait vous permettre d’interpreter les informations contenues dans ces deux collections sans problème:

Extrait de la Masculine

Acheter une version papier des Grandes Collections

Des versions papier des Grandes Collections peuvent encore être achetées de nos jours. Celles-ci sont principalement destinées aux sociétés généalogiques et aux bibliothèques, mais sont aussi disponibles aux particuliers.

Veuillez noter que nous offrons maintenant des rabais significatifs sur le prix de ces Grandes Collections papier. Afin de profiter de ces rabais, veuillez nous écrire à l’adresse contact@institutdrouin.com.

Trouver l’acte paroissial associé à un mariage répertorié dans la Masculine et la Féminine

Votre abonnement à Généalogie Québec vous donne accès aux Registres du Fonds Drouin, qui contiennent tous les registres paroissiaux du Québec de 1621 aux années 1940 ainsi que de nombreux registres paroissiaux provenant de l’Ontario, de l’Acadie et du nord-est des États-Unis.

Tous les mariages répertoriés dans la Masculine et la Féminine réfèrent à des actes paroissiaux originaux; il est donc possible, dans presque tous les cas, de retrouver le document original à partir de l’information contenue dans la Masculine et la Féminine.

Pour illustrer le processus nous permettant de retrouver un document original, nous utiliserons le mariage de Ferdinand Gallichant et Marie-Anne Brochu.

  1. galichaut – Nom de famille de l’homme
  2. joseph-ferdinand – Prénom de l’homme
  3. brochu – Nom de famille de la femme
  4. m.-anne – Prénom de la femme
  5. n.-d.-québec – Paroisse d’enregistrement du mariage
  6. 3 avril 1929 – Date du mariage

La référence à ce mariage dans la Masculine nous indique qu’il a été célébré le 3 avril 1929 dans la paroisse Notre-Dame-de-Québec.

Afin de consulter ce registre, nous commençons par naviguer vers l’outil Registres du Fonds Drouin.

Une fois dans le Fonds Drouin, vous constaterez que les différents registres sont classés en arborescence. Étant donné que l’acte qui nous intéresse a été enregistré au Québec, c’est là que nous poursuivrons nos recherches.

Vous remarquerez que le dossier contient diverses collections de registres paroissiaux québécois. C’est sous le dossier Fonds Drouin que se trouvent, en ordre alphabétique, tous les registres paroissiaux du Québec de 1621 à 1940; c’est donc ce dossier que nous devons consulter.

Il s’agit maintenant de trouver le registre de Notre-Dame-de-Québec

Certaines paroisses sont enregistrées sous le nom de la ville ou de la région qu’elles desservent, alors que d’autres le sont selon le nom même de la paroisse. Toutes les paroisses de la ville de Québec se trouvent sous le dossier « QC », puis sont séparées selon la dénomination religieuse.

Puisque Notre-Dame de Québec est une paroisse catholique, nous la trouverons sous le dossier « catholique ».

Une fois le dossier ouvert, il s’agit de naviguer jusqu’à l’année recherchée afin d’atteindre la liste des images contenues dans le registre pour cette année. Il est important de savoir que dans la plupart des cas, les images sont classées en ordre chronologique.

La première image de ce dossier contiendra donc les premiers actes enregistrés lors de cette année, soit les actes du début du mois de janvier, alors que les actes de fin décembre se trouveront parmi les dernières images.

Comme le mariage de Ferdinand Gallichant et Marie-Anne Brochu a été célébré en avril, le 4e mois de l’année, nous débuterons notre consultation du registre vers le tier de la liste d’images.

Et ainsi, nous avons été en mesure de retrouver l’acte original associé à un mariage répertorié dans la Masculine en utilisant les diverses collections offertes sur GenealogieQuebec.com.

Liens utiles

Grandes Collections Drouin

Registres du Fonds Drouin

S’inscrire à Généalogie Québec

Qu’est-ce que Généalogie Québec?

Acheter des versions papier des Grandes Collections (nous écrire à contact@institutdrouin.com)

Mortalité du Québec sous le Régime Français

Dans une première chronique, nous avons montré avec la fiche de la famille de Joseph Landry dit Penot et Marie Josèphe Coron dite Dauphinais comment la « reconstitution (ou reconstruction) des familles », c’est-à-dire le rassemblement à l’échelle d’une famille de tous les événements démographiques concernant ses membres, permet de jeter un éclairage fascinant sur les conditions de vie de nos ancêtres. Ce couple exceptionnel formé en 1778 a eu en effet pas moins de 25 enfants, exemple limite d’une fécondité se réalisant en l’absence de toute forme de limitation des naissances.

Un tel contexte, où les enfants étaient beaucoup plus nombreux qu’aujourd’hui, serait rapidement devenu insoutenable en raison du rythme d’accroissement de la population qui en résulte s’il n’y avait pas eu compensation par le biais de conditions de mortalité qui ne manquent pas de frapper l’imagination. En effet, avec cette démographie dite d’Ancien Régime, la mort était omniprésente dans l’esprit de nos ancêtres : contrairement à aujourd’hui où les décès se concentrent aux âges les plus élevés, la mort frappait à tous les âges. Le taux de mortalité infantile (décès avant un an) était très élevé et les enfants qui survivaient étaient ensuite très vulnérables aux maladies et aux accidents; à l’âge adulte, on était un « vieillard » dès la cinquantaine. Les hommes et les femmes mouraient de malnutrition, d’accidents de travail, de manque d’hygiène ainsi que de la maladie, dont des épidémies comme la variole qui ravagent une grande partie de la population. En période de disette, le nombre de décès est encore amplifié.

Les informations colligées par le PRDH permettent de chiffrer ces conditions. Au tout premier plan se situe la mortalité infantile, celle qui décime les enfants dès leur plus jeune âge. Entre le quart et le tiers des enfants nés sous le Régime français sont décédés avant un an, avec une hausse tout au long de la période, dans les villes en particulier. La mortalité infantile est en effet liée entre autres aux conditions d’hygiène et donc aux effets délétères de la promiscuité. Le triste record en la matière est d’ailleurs détenu par Montréal, où près de 50% des enfants nés dans les dernières décennies de la période sont décédés avant d’atteindre leur premier anniversaire. Plusieurs pointes survenaient ainsi, gré des épidémies, disettes ou guerres. Comme la mortalité était loin d’être négligeable dans l’enfance, en définitive, moins de la moitié des naissances menaient à une personne atteignant l’âge au mariage, soit environ 20 ans pour les femmes et 25 ans pour les hommes.

Fiche de famille tirée du PRDH. Les enfants décédés avant l’âge d’un an sont soulignés en rouge.

S’étant marié, disons à 25 ans, un homme vivait en moyenne 39 années de plus, soit jusqu’à 64 ans, et une femme mariée à 20 ans vivait aussi 39 années de plus, soit jusqu’à 59 ans. Pourquoi cet écart? Parce que 1,5% des accouchements provoquaient le décès de la mère, de sorte qu’en raison de la répétition de ce risque sur plusieurs accouchements, c’est près de 12% des femmes qui mouraient prématurément en couches. Conséquence pratique de cette réalité : les unions duraient nettement moins longtemps qu’aujourd’hui, à peine la moitié des couples par exemple célébrant leurs noces d’argent, d’où de fréquents remariages, la présence de deux parents étant essentielle pour élever une famille nombreuse.

Vous connaissez maintenant les grandes lignes des conditions de mortalité aux XVIIe et XVIIIe siècles. Comment s’y comparent celles que vous constatez chez vos ancêtres?  Attention! Vous constaterez probablement qu’ils s’en sont plutôt bien tirés par rapport à l’ensemble. C’est que pour que vous soyez là pour vous intéresser à eux, ils doivent avoir descendance jusqu’à nos jours, réussite évidemment liée à leur survie et à celles de leurs enfants…

Bertrand et François Desjardins

Novembre 2017