Plus de 50 000 nouveaux documents historiques ont été ajoutés dans les Collections diverses Drouin, un des 15 outils disponibles aux abonnés de Généalogie Québec.
Les Collections diverses Drouin contiennent un assortiment d’images, de documents, de livres, de photos et de répertoires d’intérêt historique et généalogique. Vous pouvez consulter cet outil à cette adresse.
Retracez vos ancêtres à l’aide de dizaines de millions d’archives généalogiques en vous abonnement à Généalogie Québec dès aujourd’hui!
Collection Clarence Cross – Fiches de famille
37 000 fiches de famille de l’Est ontarien, contenant diverses informations à propos d’une unité familiale. Les fiches sont classées par nom de famille du mari.
Peut être consulté dans les Collections diverses sous le dossier 26 – Généalogie Saint-Laurent – Cornwall, Ontario/Collection Clarence Cross/
Biographies de l’Amérique française
54 000 biographies d’individus ayant vécu du 17e au 20e siècle. Les biographies sont classées par nom de famille. Une excellente source pour en apprendre plus sur certains de vos ancêtres.
Peut être consulté dans les Collections diverses sous le dossier 32 – Compilation des Biographies de l’Amérique Française/
Nous remercions Monsieur Daniel Dionne, compilateur de cette impressionnante collection, de nous l’avoir léguée afin d’en assurer la conservation.
Vous avez aussi des archives généalogiques dont vous souhaitez assurer la pérennité? Contactez-nous au contact@institutdrouin.com pour en discuter!
De plus en plus, on entend parler de modèles familiaux qui sortent de la convention hétérosexuelle et cisgenre1. Le droit des personnes LGBTQ+ de fonder une famille (et l’accès aux différentes méthodes leur permettant d’avoir des enfants) sont en effet tout récents – et l’actualité politique des derniers mois nous démontre que ces droits sont encore précaires. En effet, des groupes, souvent liés à l’extrême-droite, souhaitent remettre en question les droits des personnes queers2, et en particulier des personnes trans (Massoud, 2023 ; Beaulieu-Kratchanov, 2023). Ces groupes disent mener une lutte internationale contre « l’agenda homosexuel » et considèrent l’existence même des personnes queers comme relevant de l’idéologie, comme résultant de la « propagande », voire de l’endoctrinement, et illustrant une « détérioration » de la société (des arguments qui existent aussi, par ailleurs, par rapport à l’homosexualité). Dans ce contexte, il m’a semblé essentiel de m’intéresser à ce que la généalogie pouvait nous apprendre sur ces réalités – et en particulier comment elle pouvait les visibiliser, et aider à déconstruire les narratifs marginalisants.
Photo de deux papas homosexuels, 1983. Source : WikiCommons.
Retrouver nos ancêtres LGBTQ+
Certain·e·s ont parfois l’impression qu’il y a « de plus en plus de personnes LGBTQ+ ». C’est d’ailleurs un des arguments supposé appuyer l’idée que les identités queers sont le résultat d’un endoctrinement. En réalité, cette impression est créée par le fait que les personnes faisant partie de la diversité sexuelle et de genre ont de moins en moins besoin de se cacher – mais il y a toujours eu des personnes queers, et c’est fort probable que ce soit le cas parmi vos ancêtres, et parmi les miens.
Les identifier peut s’avérer difficile, justement parce qu’iels étaient souvent obligé·e·s de vivre dans le secret. Toutefois, ce n’est pas impossible3. Bien sûr, on peut commencer par s’intéresser à nos ancêtres qui ne se sont pas marié·e·s (ou qui se sont divorcé·e·s, si cela était permis par la loi), qui ont peu ou pas de relation(s) amoureuse(s) connue(s) et qui n’ont pas eu d’enfants. Nos ancêtres LGBTQ+ avaient aussi tendance à choisir des professions où être célibataire n’était pas inhabituel, voire où c’était exigé – on peut penser à l’enseignement, au clergé et aux arts (Leclerc, 2023). Plusieurs sont aussi devenu·e·s entrepreneur·e·s, car de cette façon, si leur identité était découverte, iels ne pouvaient pas se faire renvoyer (MacEntee, s.d). Certaines de ces professions permettaient aussi de se déplacer facilement, et de changer de ville si nécessaire. Ce ne sont évidemment pas des éléments de preuve suffisants, et il a existé des personnes LGBTQ+ qui ne répondaient pas à ces critères, mais ce peut tout de même être de bons premiers indices !
L’idéal est bien sûr d’avoir accès à la correspondance ou aux journaux de nos ancêtres. Ceux-ci peuvent nous permettre de mieux comprendre leur vie, y compris leur identité de genre et leurs attirances sexuelles. Il est aussi possible de trouver des traces de nos ancêtres LGBTQ+ dans les registres judiciaires et dans les journaux de l’époque : en effet, l’homosexualité était illégale au Canada jusqu’en 1969. Ainsi, les personnes homosexuelles pouvaient être poursuivies et on peut trouver des traces de leurs procès dans ce genre de documents4. Si elles étaient dans l’armée et que leur identité a été découverte, il est aussi probable qu’elles aient été expulsées. Si vous utilisez ces sources, n’oubliez pas de vous renseigner sur les termes utilisés à l’époque pour décrire les personnes gaies, lesbiennes, bisexuelles, queers et trans – tous ces mots sont somme toute assez récents. De plus, les personnes LGBTQ+ étaient souvent obligées d’utiliser des codes pour éviter de se faire repérer, ce qui les aurait mis en danger.
Toutefois, en l’absence de ces preuves quasi indiscutables, on peut se référer à des indices supplémentaires. On peut ainsi commencer par s’intéresser à l’endroit où la personne habitait. Était-ce dans un quartier gay ? Y avait-il des endroits, des clubs privés par exemple, qui servaient d’espace sécuritaire pour la communauté LGBTQ+ à cette époque ? Ont-ils laissé des traces des personnes qui les fréquentaient ? Si notre ancêtre n’habitait pas seul·e, qui vivait avec lui ou elle ? Dans les recensements, lorsqu’un couple de même sexe habitait ensemble, les deux partenaires trouvaient souvent une façon de se présenter sans révéler la nature de leur relation. Celle-ci est parfois simplement non-définie, ou définie en des termes vagues comme un·e « ami·e », voire, camouflée sous une autre étiquette comme celle d’aide ménagère ou de locataire. On peut aussi trouver des indices comme quoi deux personnes du même genre habitaient ensemble dans les listes de passager·ère·s des compagnies de transport.
Ensuite, on peut s’intéresser au réseau de relations de nos ancêtres. Souvent, les personnes LGBTQ+ étaient rejetées par leur famille à cause des lourds préjugés de l’époque. Lorsqu’on retrouve des archives pour tous nos ancêtres, sauf un, on peut donc se poser des questions : il peut arriver qu’une famille embarrassée cherche à effacer la présence d’une personne LGBTQ+ en leur sein en faisant disparaître autant que possible sa présence. Si les relations avec la famille étaient ainsi coupées, il est probable que nos ancêtres ne leur aient pas légué leurs biens matériels à leur décès. Il peut alors être intéressant de s’intéresser à leurs testaments. Mary McKee (2022), une historienne et généalogiste états-unienne, nous apprend ainsi que les « nouveaux cercles de soutien », la famille choisie de la personne queer est souvent révélée dans leurs testaments par les personnes à qui iels ont choisi de léguer leurs biens matériels. De même, les couples de même genre étaient parfois enterré·e·s ensemble : si votre ancêtre est enterré·e avec une personne du même genre qui ne faisait pas partie de sa famille, c’était peut-être son ou sa conjoint·e. Une personne du même genre est peut-être aussi mentionnée dans son acte de décès en tant que « compagnon de longue date », « ami·e proche » ou même colocataire!
Bref, pour retrouver et identifier nos ancêtres LGBTQ+, il faut sortir un peu du cadre, et penser en-dehors de la boîte ! Il faut parfois aller chercher plus loin que les sources « traditionnelles » que nous utilisons habituellement dans nos recherches généalogiques, considérer les absences autant que les trouvailles, et même considérer parfois que notre ancêtre a pu utiliser un surnom dans certains milieux afin de ne pas se faire démasquer. Bien connaître l’histoire LGBTQ+ de notre pays ou de notre région nous permettra de savoir où chercher et à quoi s’attarder selon l’époque à laquelle notre ancêtre a vécu. Bien sûr, dans plusieurs cas, malgré vos efforts, vous ne pourrez pas avoir de confirmation de l’identité queer de votre ancêtre – mais vous aurez quand même de bonnes raisons de la soupçonner.
Représenter les modèles familiaux non-conventionnels dans nos arbres généalogiques aujourd’hui
Il est impératif que les différentes plateformes servant à monter des arbres généalogiques incluent des fonctionnalités qui permettent de représenter des unions entre personnes de même genre, ainsi que les personnes qui ne s’identifient pas au genre qui leur a été assigné à la naissance5. Encore aujourd’hui, ce n’est pas toujours le cas – ce l’est néanmoins sur Généalogie Québec, dans la section des mariages tirés du registre du Directeur de l’état civil (DECQ) et sur d’autres sites et logiciels (voir Koeven, 2018). De la même façon, les règles entourant les photos pouvant être téléchargées sur ces plateformes doivent être inclusives : certains sites ont été dénoncés pour leur interdiction des photos représentant du « travestissement » (cross dressing) ou des habits « immodestes ».
Avis de mariage célébrant une union entre deux femmes, 2020. Source : Généalogie Québec, mariages DECQ.
N’oublions pas non plus que les réalités LGBTQ+ ne sont pas les seules à sortir des conventions, et à avoir de difficulté à être représentées. Il est essentiel d’adapter nos outils généalogiques à la réalité des familles dites « recomposées », dans lequel les parents se séparent, puis se remettent en couple, parfois avec des personnes qui ont déjà des enfants, des familles ayant recours à l’adoption, des familles soloparentales (où il n’y a qu’un seul parent, par choix), ainsi que des parents qui pratiquent la non-monogamie éthique6. Encore une fois, quelques sites et logiciels le permettent, mais pas tous (voir Waldemar, s.d), et les personnes doivent parfois se rabattre sur des logiciels qui n’ont pas été pensé pour la généalogie afin de réussir à documenter ces réalités.
Et s’il est important d’adapter nos outils, il est aussi essentiel que les lois encadrant les unions et la parentalité continuent elles aussi d’évoluer pour reconnaître toute la diversité des modèles familiaux ! Si de nombreuses avancées ont été faites en ce sens, d’abord pour la reconnaissances des unions et enfants nés hors mariage, des familles recomposées et la légalisation du mariage homosexuel (Magnan-St-Onge, 2020), l’enjeu des parents polyamoureux7 reste à ce jour entier. En effet, Michaël Lessard, avocat et candidat au doctorat en droit a documenté le fait que « les personnes polyamoureuses qui remplissent un rôle de parents peuvent être exclues des décisions liées à la garde, à la surveillance et à l’éducation de l’enfant, peu importe la qualité de leur lien avec lui » et que « les privilèges et programmes d’aide économique et sociale réservés aux [ »conjoint·e·s »] excluent les personnes polyamoureuses, qui se retrouvent désavantagées et donc précarisées » (Magnan-St-Onge, 2020).
En terminant, il me semble essentiel d’ouvrir la réflexion sur les raisons qui nous poussent à révéler l’identité LGBTQ+ (confirmée ou présumée) de nos ancêtres. Thomas MacEntee (s.d) nous rappelle que la révélation de son identité LGBTQ+ est un enjeu très personnel, et encore aujourd’hui, ce ne sont pas toutes les personnes appartenant à la diversité sexuelle et de genre qui décident de révéler leur identité à leur entourage, notamment parce qu’elles craignent parfois pour leur sécurité. MacEntee pose donc la question : quelle est la meilleure manière d’honorer la mémoire de nos ancêtres ? Il est important de penser à notre situation particulière. Parfois, révéler l’identité LGBTQ+ de nos ancêtres peut être perçu comme une trahison, et d’autres fois, comme une manière de leur donner la voix, la visibilité qu’on leur a empêché d’avoir de leur vivant (MacEntee, 2007). Il est aussi possible de prendre note de ces informations, mais de choisir à qui on les révèle et de les protéger, par exemple, par un mot de passe.
Reste que visibiliser les histoires LGBTQ+ dans notre famille nous permet d’avoir un portrait plus exact et plus complet de nos ancêtres. Sans oublier que certain·e·s généalogistes, aujourd’hui font partie de la communauté LGBTQ+ ou pratiquent le polyamour (voir Our Prairie Nest ou encore Blandón Traiman, 2018a) et peuvent vouloir documenter leurs réalités. Comme je le mentionnais en introduction, cela nous permet aussi de montrer que les réalités LGBTQ+ ne sont pas nouvelles, mais que ce sont des expériences humaines, communes à tous les lieux et toutes les époques et donc de participer, à notre échelle, à la lutte pour les droits LGBTQ+.
Audrey Pepin
1 Être cisgenre signifie qu’on s’identifie au genre qui nous a été assigné à la naissance – à l’inverse, les personnes transgenres s’identifient à un autre genre que celui qui leur a été assigné à la naissance et elles font donc une transition (sociale, légale et/ou médicale) afin de vivre avec une identité de genre qui leur correspond.
2 Le terme queer est à la fois un terme parapluie permettant de parler des personnes LGBTQ+, et une identité endossée par celleux qui refusent de définir leur sexualité et/ou leur genre par des étiquettes.
3 Cette section de l’article présente une synthèse des différents conseils retrouvés dans les nombreux articles de blogs consultés. Davantage de détails sont disponibles dans lesdits articles, tous listés dans la bibliographie, à la fin de cet article.
4 Il est important de noter que les hommes étaient davantage ciblés dans les opérations policières visant les personnes homosexuelles, cet outil risque donc de vous être plus utile pour vos recherches sur vos ancêtres masculins. Bien que les femmes aient pu être avantagées à l’époque par ce ciblage, c’est aussi une autre façon dont leur histoire est aujourd’hui invisibilisée.
5 Le généalogiste Stewart Blandón Traiman a énormément réfléchi à ce sujet, et s’il vous intéresse je vous recommande chaudement de visiter son blog (Blandón Traiman, 2018b).
6 Par non-monogamie éthique, j’entends les modèles relationnels où les partenaires peuvent avoir des relations sexuelles et/ou amoureuses avec plus d’une personne. Pour que la non-monogamie soit éthique, les personnes impliquées doivent être au courant de l’entente et y avoir donné leur consentement enthousiaste, libre et éclairé.
7 Le polyamour se définit comme une pratique, une identité ou une orientation relationnelle qui implique une relation amoureuse consentie, transparente et honnête avec plusieurs partenaires simultanément. C’est donc une forme de non-monogamie éthique.
50 000 images provenant des registres de 64 paroisses du Québec ont été renumérisées sur Généalogie Québec afin d’en améliorer la lisibilité.
À ce jour, plus de 1 200 000 images de la collection Drouin ont été renumérisées.
Différence entre l’ancienne et la nouvelle numérisation des images de la collection Drouin. Source: Registres du Fonds Drouin, GenealogieQuebec.com
La résolution de ces nouvelles images est de deux à trois fois plus élevée que celle de la copie initiale, ce qui assure une lisibilité inégalée.
Consultez tous les registres paroissiaux du Québec ainsi que des millions d’autres documents historiques en vous abonnant à Généalogie Québec dès aujourd’hui!
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Les Registres du Fonds Drouin, aussi appelés “collection Drouin”, sont une collection d’images de registres paroissiaux (baptêmes, mariages et sépultures) couvrant l’entièreté du Québec et de l’Acadie française ainsi qu’une partie de l’Ontario, du Nouveau-Brunswick et du Nord-Est des États-Unis, de l’ouverture des registres paroissiaux jusqu’aux années 1940 et parfois 1960.
Vous pouvez les consulter avec un abonnement à Généalogie Québec à cette adresse.
L’outil LAFRANCE, aussi disponible aux abonnés de Généalogie Québec, est un engin de recherche vous permettant d’explorer ces registres paroissiaux en cherchant par le nom du ou des individus mentionnés dans les actes.
Exemple d’une recherche dans l’outil LAFRANCE de GenealogieQuebec.com
32 000 actes de baptême ont été ajoutés au LAFRANCE, un des 15 outils offerts aux abonnés de Généalogie Québec.
Ces actes proviennent de l’Acadie et du Québec.
Acte de baptême de Ellen Broomer à Québec, ajouté lors de la dernière mise à jour du LAFRANCE. Source: Acte 13528024, LAFRANCE, GenealogieQuebec.com
Le LAFRANCEcontient 11 millions d’actes de naissance, mariage et décès du Québec, de l’Ontario, de l’Acadie et des États-Unis, avec lesquels vous serez en mesure de remplir votre arbre généalogique jusqu’aux premiers immigrants de votre famille en sol québécois.
On trouve dans le LAFRANCE:
Tous les mariages catholiques du Québec de 1621 à 1918
Tous les mariages protestants du Québec de 1760 à 1849
Tous les mariages enregistrés par le gouvernement du Québec entre 1926 et 1997
Tous les baptêmes et sépultures catholiques de Québec de 1621 à 1861
Tous les décès enregistrés par le gouvernement du Québec entre 1926 et 1997
1,7 million de mariages de diverses sources au Québec, en Ontario et aux États-Unis de 1919 à aujourd’hui
Des dizaines de milliers d’actes supplémentaires du Québec, de l’Ontario et de l’Acadie
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La résolution de ces nouvelles images est de deux à trois fois plus élevée que celle de la copie initiale, ce qui assure une lisibilité inégalée.
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Les Registres du Fonds Drouin
Les Registres du Fonds Drouin, aussi appelés “collection Drouin”, sont une collection d’images de registres paroissiaux (baptêmes, mariages et sépultures) couvrant l’entièreté du Québec et de l’Acadie française ainsi qu’une partie de l’Ontario, du Nouveau-Brunswick et du Nord-Est des États-Unis, de l’ouverture des registres paroissiaux jusqu’aux années 1940 et parfois 1960.
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L’outil LAFRANCE, aussi disponible aux abonnés de Généalogie Québec, est un engin de recherche vous permettant d’explorer ces registres paroissiaux en cherchant par le nom du ou des individus mentionnés dans les actes.
Exemple d’une recherche dans l’outil LAFRANCE de GenealogieQuebec.com
Près de 75 000 documents historiques ont été ajoutés aux collections de Généalogie Québec. Il s’agit de journaux, d’annuaires, d’avis de décès et d’autres documents d’intérêt historique et généalogique.
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Voici un aperçu plus détaillé des documents ajoutés lors de cette mise à jour.
Journaux Anciens (11 239 documents)
L’Artisan (Montréal), revue de la compagnie d’assurance Société des Artisans Canadiens-Français de 1905 à 1921
La Revue Moderne (Montréal) de 1920 à 1926
La Revue Présentine (Saint-Hyacinthe), organe du Pensionnat de la Maison-Mère de l’Association des Anciennes, de 1932 à 1953
Le Front Ouvrier (Ottawa) de 1948
Le Passe-Temps, revue musicale, de novembre 1946
Rigolades et Nouvelles (Châteauguay), journal régional, de 1956 à 1959
L’Opinion Publique (Montréal) de 1870 à 1874 et 1878
Ces journaux peuvent être consultés dans les Collections diverses Drouin sous le dossier 23 – Journaux anciens.
Annuaire et bottins (294 documents)
L’Annuaire minier du Québec de 1940-1941
Cet annuaire peut être consulté dans l’outil Annuaires sous le dossier Annuaire minier 1940-1941.
Documents historiques divers (2361 documents)
Documents divers et coupures de journaux des années 1940 à 1990
Livre sur les descendants de Napoléon Gareau
Vous pouvez consulter ces documents dans les Collections diverses Drouin sous le dossier 18 – Autres documents.
Fonds d’archives (61 000 documents)
Fonds Société de généalogie de Saint-Hubert, contenant des avis de décès et des photos d’individus
Fonds Ronald-Léger, contenant des images des journaux L’Avenir, le Guide et L’Express de 2008 à 2011
Fonds André-Hurtubise, ajout de négatifs numérisés
Fonds Lavallée du Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, 17 219 pages des recherches généalogiques de M. Lavallée
Fonds René-Jetté, complément des Fiches René Jetté, ajout de près de 13 000 fiches manuscrites en ordre alphabétique. Ajout de près de 7000 fiches complémentaires à ses recherches
Ces fonds d’archives peuvent être consultés dans les Collections diverses Drouin sous le dossier 14 – Fonds d’archives.
Plus de 110 000 fiches de naissance, mariage et décès ont été ajoutées aux Fiches BMS, un des 15 outils disponibles aux abonnés de Généalogie Québec.
Il s’agit de naissances, mariages et décès non-catholiques provenant du district judiciaire St-François, qui englobe la majeure partie des Cantons-de-l’Est.
Elles peuvent être consultées sous les dossiers BMS non-catholique, district St-François et Sépultures non-catholiques, district de Huntingdon, que vous trouverez sous le dossier Fiches BMS (villes) à cette adresse.
Vous pouvez consulter les Fiches BMS et retracer vos ancêtres à l’aide de dizaines de millions de documents historiques en vous abonnant à Généalogie Québec dès aujourd’hui!
Qu’est-ce que l’outil Fiches BMS?
L’outil Fiches BMS contient des fiches de naissance, mariage et décès provenant du Québec, de l’Ontario et des États-Unis et couvrant du 17e siècle à aujourd’hui.
Les documents de cette collection sont organisés en arborescence. Dans la majorité des cas, les fiches sont classées par ordre alphabétique selon le nom de famille du sujet de la fiche ou le nom du lieu le cas échéant.
À ce jour, la collection contient plus de 2,7 millions de fiches. Vous trouverez plus d’information ainsi que des conseils de recherche sur le blog de l’Institut Drouin.
Lorsqu’on s’intéresse à son ascendance et qu’on reconstruit une lignée à travers des recherches généalogiques, on voit aussi se dresser sous nos yeux l’histoire de la transmission d’un, ou de plusieurs, nom(s) de famille. Cela peut nous paraître insignifiant, parce que cette histoire a longtemps été évidente : la question de la transmission du nom de famille ne se posait pas vraiment, puisqu’on donnait systématiquement le nom de famille du père aux enfants (d’où l’appellation « patronyme » d’ailleurs). Pas de réflexion à y avoir.
Mais en 1981, la réforme du code civil, et plus précisément du droit de la famille, a permis aux femmes québécoises de donner leur nom de famille à leurs enfants. Soudainement, le choix du nom de famille à transmettre est devenu un enjeu : on pouvait donner un nom de famille, celui du père ou de la mère, ou encore choisir de transmettre les deux. Dans ce contexte, il devient particulièrement intéressant d’observer les façons dont les noms de famille sont passés d’une génération à l’autre. 40 ans plus tard, quels ont été les impacts de la réforme de 1981 ? Quelles relations les Québécoises entretiennent-elles avec leur nom de famille, et pourquoi choisissent-elles (ou pas) de le transmettre ?
Le premier acte de baptême disponible sur le LaFrance après la réforme du droit de la famille où on retrouve un nom de famille double. Source : LaFrance, Généalogie Québec.
Ces questions, Marie-Hélène Frenette-Assad a décidé de les explorer en réalisant le balado Le nom de ma mère (Frenette-Assad, 2020) disponible gratuitement sur la plateforme Ohdio, de Radio-Canada1.
Marie-Hélène Frenette-Assad est réalisatrice de balados, musicienne, consultante et formatrice en audio numérique. Elle a aussi, comme vous l’avez peut-être remarqué, deux noms de famille, celui de son père et celui de sa mère. Toutefois, elle constate que ses amies, les femmes de sa génération, ne transmettent pas souvent leur nom à leurs enfants, et que ce n’est pas non plus un sujet de discussion qu’elles abordent souvent. Et ce n’est pas seulement un constat anecdotique – les statistiques indiquent aussi une diminution de la transmission du nom de famille double au Québec (Frenette-Assad, 2020 : épisode 5).
Dans Le nom de ma mère, Marie-Hélène discute avec sa propre mère des raisons qui l’ont poussée à lui donner un nom de famille de double et elle explore, tout au long du balado, son rapport à son nom de famille. Mais elle fait aussi intervenir des femmes ayant participé à la réforme de 1981, des expertes qui étudient la question, et toute une variété de femmes de sa génération qui ont un rapport différent à leurs noms de famille et qui décident de le donner à leurs enfants, ou pas, pour différentes raisons. Souvent, ce sont des femmes qui elles-même ont un nom de famille double, et qui devraient potentiellement le scinder pour n’en donner qu’un à leurs enfants.
Image de couverture du balado « Le nom de ma mère », réalisé par Marie-Hélène Frenette-Assad. Source : Radio-Canada (Frenette-Assad, 2020).
Parce que oui, une génération après la réforme de 1981, il est devenu possible de se retrouver face à un couple de parents qui ont tous les deux un nom de famille double. Ça deviendrait évidemment rapidement ingérable que les deux parents transmettent leurs deux noms de famille et qu’on se retrouve avec des noms de famille quadruples, puis octuples, etc. ! Si on a un nom de famille double et que nous et notre partenaire voulons tous deux transmettre notre nom de famille à nos enfants, nous allons donc devoir faire un choix. Dans le balado, on apprend que les instigatrices de la réforme avaient d’abord pensé que les mères pourraient transmettre le nom de famille de leur mère, et les pères, le nom de famille de leur père. L’idée se rapproche de la proposition de Pierre-Yves Dionne (2004), dont j’ai parlé dans de précédents articles2 – celui-ci suggérait en effet de transmettre aux futures générations de femmes le nom d’une ancêtre commune (la pionnière utérine), afin que le nom de famille des femmes cessent de toujours leur venir d’un homme.
Toutefois, en pratique, ce n’est pas toujours ce qui arrive. On se rend compte que plusieurs facteurs autres que le genre entrent en compte lorsque vient le temps de prendre une décision par rapport à la passation de son nom. Certaines femmes par exemple choisissent de transmettre le nom lié à la famille élargie de laquelle elles se sentent le plus proche, peu importe le genre du parent. Certaines réfléchissent aussi à la présence ou l’absence de d’autres personnes portant le même nom dans la famille et qui l’ont transmis ou pourraient le transmettre à leurs enfants. Elles mentionnent ainsi par exemple vouloir transmettre un de leur nom qui autrement s’éteindrait.
D’autres femmes ne se voient pas choisir entre leurs deux noms – soit parce que pour elles, leur nom est un tout indivisible, ou alors parce qu’elles ne veulent pas faire de peine au parent dont le nom serait « rejeté ». Puisque ce n’est pas une option envisageable pour elles, elles préfèrent alors ne pas donner leur nom du tout !
D’autres encore réfléchissent à l’effet qu’aura le nom sur la vie de leurs enfants : le double nom est parfois vécu comme un obstacle, que ce soit dans certains milieux professionnels où le branding de soi est important, ou encore dans le quotidien parce qu’on devient agacé·e que les gens oublient notre nom complet ou parce qu’un des noms est difficile à prononcer par exemple. Mais le double nom est aussi parfois perçu comme une force, quelque chose qui permet de se démarquer et dont l’unicité fait la beauté, voire qui peut devenir poétique (comme pour la chroniqueuse Rose-Aimée Automne T. Morin).
Acte de baptême dans lequel la mère a choisi un de ses deux noms de famille pour le transmettre à son enfant. Source : LaFrance, Généalogie Québec.
Toutefois, malgré tous ces raisonnements qui s’éloignent des préoccupations de genre, l’enjeu reste clairement politique et féministe. Certaines femmes affirment qu’elles « se sont donné la chance d’exister dans le nom de leurs enfants » (Frenette-Assad, 2020 : épisode 2 et 3). Elles le voient comme une façon de reconnaître le rôle des femmes dans la filiation et la passation de l’héritage. D’autres mentionnent l’importance d’honorer les luttes féministes passées en exerçant leur droit de transmettre leur nom à leurs enfants. De mon côté, en écoutant le balado et en entendant à répétition des femmes se demander si leur nom est « trop long », je n’ai pas pu m’empêcher de penser aux multiples façons dont on demande constamment aux femmes de se faire plus petites. De nombreuses chercheuses et théoriciennes féministes ont notamment documenté la façon dont diverses normes sociales (et l’attitude de certains hommes) poussent les femmes à porter des vêtements contraignants (des corsets aux talons hauts), à ne pas parler trop fort ou trop longtemps, à ne pas prendre trop de place avec leurs corps, etc (Young, 2005 ; Yaguello, 2002). Le manspreading a notamment fait bien du bruit dans les dernières années (Morin, 2017). Pourrait-on ajouter le fait d’avoir un nom de famille « pas trop long » à la liste ?
Il est très intéressant de constater que l’enjeu a aussi une composante intersectionnelle : il se pose en effet différemment par exemple pour les personnes adoptées, qui ont souvent un rapport différent avec leur nom de famille parce qu’il ne reflète pas leur héritage génétique ; ou pour les personnes issues de l’immigration, dont le nom de famille est parfois porteur de préjugés, mais représente aussi un lien important avec le pays d’origine. D’un point de vue plus personnel, j’ai grandi avec une maman monoparentale qui m’a transmis son nom de famille – et seulement son nom de famille. Je le porte fièrement : il représente un peu pour moi la force des femmes qui se retrouvent, par dépit ou par choix, à être la seule figure parentale.
La réalité des couples homosexuels, et en particulier des couples lesbiens, est également particulière et occupe un épisode complet du balado (Frenette-Assad, 2020 : épisode 4). En effet, dans leur cas, la passation du nom de famille ne peut pas « aller de soi » : lorsque les deux parents sont des femmes, on ne peut pas faire l’économie d’une véritable réflexion en invoquant la tradition puisqu’il n’y a de parent masculin qui pourrait transmettre son nom « par défaut ». Bien sûr, la plupart des enjeux dont nous avons déjà discuté s’appliquent dans le cas des couples lesbiens également, mais comme très souvent, l’enfant ne porte le bagage génétique que de l’une de ses deux mères, une préoccupation s’ajoute : celle d’une transmission symbolique d’un héritage qui n’est pas biologique, à travers la transmission du nom.
Si la question des noms de famille double vous intéresse, je vous recommande en tout cas chaudement l’écoute du balado Le nom de ma mère, disponible gratuitement sur la plateforme Ohdio de Radio-Canada.
Audrey Pepin
1 Un merci tout spécial à la documentariste Fanny Germain qui lors d’une discussion sur la matrilinéarité m’a fait découvrir ce balado fort intéressant !
Dionne, Pierre-Yves (2004). De mère en fille : comment faire ressortir la lignée maternelle de votre arbre généalogique. Sainte-Foy : Éditions MultiMondes ; Montréal : Éditions du Remue-Ménage, 79 p.
Yaguello, Marina. (2002 [1978]). Les mots et les femmes. Paris : Éditions Payot. 257 p. Young, Iris Marion (2005). On Female Body Experience : « Throwing Like a Girl » and Other Essays. Oxford University Press : 192 p
18 500 actes de baptême, mariage et sépulture ont été ajoutés au LAFRANCE, un des 15 outils offerts aux abonnés de Généalogie Québec.
Ces actes proviennent de l’Acadie ainsi que de paroisses protestantes du Québec.
Acte de sépulture de John Alexander Graham à Montréal, ajouté lors de la dernière mise à jour du LAFRANCE. Source: Acte 13332939, LAFRANCE, GenealogieQuebec.com
Le LAFRANCEcontient près de 11 millions d’actes de naissance, mariage et décès du Québec, de l’Ontario, de l’Acadie et des États-Unis, avec lesquels vous serez en mesure de remplir votre arbre généalogique jusqu’aux premiers immigrants de votre famille en sol québécois.
On trouve dans le LAFRANCE:
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Il faut le reconnaître: les tests ADN ont redéfini la généalogie!
Ces outils démontrent depuis plus de deux décennies leur importance pour l’histoire des familles et des parentés. Que ce soit par la société FamilyTreeDNA (2000), pionnière dans le domaine, ou par celles qui ont suivi comme 23andMe (2006), AncestryDNA (2012) et MyHeritage (2016), on parle à ce jour de plus de 40 millions d’analyses génétiques vendues. Mais ces tests sont-ils tous équivalents et interchangeables?
Dans cet article, nous répondrons à cette question et nous explorerons plus en détail les différents types de tests ADN disponibles sur le marché.
Les tests ADN disponibles sur le marché
Il existe deux types de tests ADN commerciaux sur le marché : ceux pour l’ADN proche (autosomal), et ceux pour l’ADN profond (ADN-Y et ADNmt).
ADN proche (autosomal)
L’ADN proche (autosomal) rejoint jusqu’à 7 générations, soit 128 ancêtres potentiels. Cependant, une partie de cet ADN ancestral se perd à chaque génération. À partir de la 8e, les dernières traces de certains ancêtres disparaissent complètement, et il n’est alors plus possible d’établir de concordance avec eux. Les tests de cette catégorie (autosomal) occupent de loin la plus grosse part du marché de la généalogie génétique. Entrent dans cette catégorie le test « FamilyFinder » de FamilyTreeDNA, ainsi que tous les tests ADN de 23andMe, Ancestry, et MyHeritage. Ce sont des tests de cousinage qui portent sur la parenté proche, dont ils reconnaissent les degrés de relation avec grande précision.
ADN profond (ADN-Y et ADNmt)
L’ADN profond est celui qui nous parvient seulement par les lignées du père et de la mère; l’ADN du chromosome Y transmis de père en fils, et l’ADN mitochondrial transmis par la mère. C’est avec cet ADN qu’on est en mesure d’identifier les pionnières et pionniers de la Nouvelle-France. Par exemple, tous les descendants masculins du patriarche Jean Côté doivent en principe porter le même ADN; celui du chromosome Y transmis de père en fils. Cet ADN profond identifie les lignées et non les individus, contrairement aux tests sur l’autosome.
Un homme qui porte le nom de Côté peut donc vérifier, avec l’aide du test Y-37 de FamilyTreeDNA, qu’il possède bel et bien la signature ADN ancestrale du patriarche de la famille Côté, Jean Côté. Parmi les grandes entreprises offrant des tests ADN, seule FamilyTreeDNA offre des analyses spécifiques du chromosome Y.
Les pionnières ne sont pas en reste car les matrilignages portent également des signatures ADN profondes de plusieurs siècles. Le test mtFullSequence (aussi appelé FMS) de FamilyTreeDNA analyse la signature ADN transmise de la mère aux enfants par les mitochondries. Par exemple, si votre matriarche en matrilignage est Marie Rollet, la courageuse épouse de Louis Hébert, vous devriez porter sa signature génétique et le test mtFullSequence pourra vous le confirmer. Les résultats de vos tests rejoignent ainsi les origines de la Nouvelle-France.
Tests ADN profond, ADN proche, ou les deux?
Les tests sur l’autosome tels que ceux offerts par 23andMe, MyHeritage et Ancestry ont plusieurs utilités, que ce soit de vérifier la parenté proche, dévoiler des filiations insoupçonnées, ou permettre aux adoptés de retrouver leur parenté. Cependant, ces objectifs ne sont pas les mêmes que ceux des amateurs de généalogie intéressés par les temps plus anciens.
L’ADN profond rejoint les patriarches et matriarches des premières générations qui ont fondé le pays et dont proviennent nos noms de famille. Les signatures ADN des ancêtres de Nouvelle-France vivent par les lignées qui nous lient à eux : les tests sur l’ADN profond visent à découvrir cet héritage qu’ils nous ont transmis.
Un aperçu des signatures ADN-Y des pionniers établies par le Projet ADN Généalogie Québec. Celles-ci sont comparées avec vos résultats de tests ADN-Y afin de confirmer que vous descendez bien du pionnier en question.
Parmi les grandes compagnies, seuls les tests offerts par FamilyTreeDNA mènent à la découverte des signatures ADN historiques précieuses à l’étude du Canada ancien. Si votre intérêt porte sur les origines de la Nouvelle-France, et sur la confirmation de vos recherches généalogiques sur plusieurs générations, les tests sur l’ADN profond sont ceux qui doivent retenir votre attention.
Le bon test ADN pour VOUS!
Les tests sur l’autosome sont très précis pour déterminer les rapports de parenté couvrant quelques générations. En revanche, ils ne le sont pas pour les pourcentages ethniques, qui ne relèvent pas de la généalogie. Autant les calculs de parenté des tests de l’autosome sont justes, autant leur estimation ethnique est aléatoire. Il faut contraster ces deux aspects des résultats.
Ces tests sont donc très différents de ceux qui portent sur l’ADN profond des patrilignages et des matrilignages, dont le but est plutôt l’identification de lointains ancêtres.
Les tests sur le patrilignage ou le matrilignage, l’ADN profond, permettent à l’individu de découvrir ou vérifier qu’il est issu d’une souche biologique et pas d’une autre. En généalogie, ces tests sont souvent utilisés pour établir, hors de tout doute, la validité des recherches généalogiques documentaires, et confirmer ainsi que l’individu testé descend bien des souches identifiées par les archives.
De plus, l’identité génétique du testé ne peut être déduite des résultats, seulement l’origine de sa lignée. La protection de la vie privée est donc possible et l’emploi d’un pseudonyme est même fréquent. Ceux qui souhaitent conserver l’anonymat peuvent se limiter aux tests sur l’ADN profond.
Se procurer son test ADN
ADN profond (ADNy et ADNmt) Si vous souhaitez en apprendre plus sur vos origines et confirmer votre lien de filiation avec un pionnier ou une pionnière.
Avec l’aide de notre équipe, vous pourrez vérifier que votre signature ADN concorde bien avec celle des ancêtres aux origines de votre lignée. Cette correspondance apporte la preuve scientifique de vos recherches documentaires et vous assure par la génétique que vous descendez bien de l’ancêtre en question. Pour en savoir plus, visitez notre section ADN!
ADN proche (ADN autosomal) Si vous souhaitez plutôt découvrir une parenté peu éloignée, et peut-être retrouver des cousins germains, le test FamilyFinder de FamilyTreeDNA et les tests d’Ancestry, Myheritage et 23andMe vous mettront en relation avec des centaines de personnes qui partagent avec vous des segments d’ADN hérités d’ancêtres communs.
Pour toute question à propos de l’ADN et de son utilisation en généalogie, n’hésitez pas à contacter l’équipe du projet ADN Généalogie Québec à l’adresse adn@institutdrouin.com.
De plus, si vous possédez déjà des résultats ADN de Ancestry, 23andMe ou MyHeritage, vous pouvez les transférer sans frais chez FamilyTreeDNA et les combiner avec des tests sur l’ADN profond qui seront consolidés dans un seul compte. Vous pourrez alors joindre gratuitement tous vos résultats au projet ADN Généalogie Québec, dans lequel notre équipe sera heureuse de répondre à vos questions.