Il est maintenant temps d’annoncer les 10 gagnants du concours lancé le 8 mars 2022, dans lequel vous pouviez remporter un abonnement annuel à Généalogie Québec, 1000 requêtes sur PRDH-IGD.com ou 200$ sur notre boutique en ligne.
Sans plus attendre, les 10 gagnants sont:
Denys Bertrand
Susan Coupal
Martin Carriere
Richard Pagé
Jocelyne Beaulieu
Chantal Vallières
Leslie Hatch
Line Gibbons
Lise Rose
Gabrielle Lévesque Baudet
Toutes nos félicitations!
Vous avez été plus de 6700 à participer, un record pour notre concours. Un grand merci à tous les participants.
Si vous n’êtes pas un de nos 10 gagnants, ne vous en faites pas, vous aurez d’autres opportunités de participer dans le futur. Restez à l’affut de nos communiqués!
En tant que généalogistes, nous avons accès à des petites fenêtres sur le passé. Nos histoires familiales, la vie de nos ancêtres, s’inscrivent dans le contexte beaucoup plus large de la société dans laquelle ils et elles ont vécu. Si nous sommes attentif.ve.s dans nos recherches, nous pouvons en percevoir des bribes. Ces petites parcelles de passé peuvent être très instructives et nous aider à mieux comprendre certaines réalités. En ce sens, il me semble que la généalogie peut servir l’émancipation féministe : elle peut éclairer l’histoire des femmes.
En effet, la généalogie peut nous en apprendre beaucoup sur les conditions de vie des femmes à différentes époques. Lors de nos recherches généalogiques, nous sommes amené.e.s à découvrir combien d’enfants ont eu nos ancêtres, à quel intervalle, combien ont survécu, quel âge elles avaient au moment de leur(s) mariage(s) et de leur(s) accouchement(s), si elles ont été veuves, combien de fois, à quel âge, etc. À partir de ces faits, on peut reconstruire leurs histoires de vie, partiellement bien sûr, puisqu’elles ne peuvent se résumer entièrement à leur contexte familial. Toutefois, le rôle des femmes ayant souvent été de s’occuper de la famille, ces faits peuvent nous en apprendre beaucoup sur leurs quotidiens, les grandes étapes de leurs vies et les défis qu’elles ont traversés.
Source: Fiche d’individu 13420, PRDH-IGD.comSource: Fiche de famille 4903, PRDH-IGD.com Les fiches d’individu et de famille de Marie Catherine Sicotte, provenant de PRDH-IGD.com nous donnent un aperçu relativement détaillé de la vie de Marie Catherine; son lieu et sa date de naissance, mariage et décès, le nom de ses parents ainsi que la liste de ses enfants incluant le lieu et la date de leur naissance, mariage et décès.
On peut également très certainement voir dans ces informations les différentes façons dont le patriarcat a influencé la vie des femmes. Les normes sociales, parfois subtiles et les lois, beaucoup plus concrètes entourant par exemple les injonctions au mariage et à la maternité, l’accès à la contraception et à l’avortement, se reflètent directement dans nos arbres généalogiques et dans nos histoires de famille. Lorsque nous connectons les histoires de vie de plusieurs générations, nous pouvons même constater comment ces influences ont évolué à travers les décennies, voire les siècles.
La généalogie peut aussi permettre de comprendre quel rôle les femmes jouaient au sein de la société. Si les documents dont nous nous servons dans une recherche généalogique mentionnent souvent le métier des hommes, c’est beaucoup plus rarement le cas pour les femmes, qui s’occupaient généralement de la famille ou qui aidaient, dans l’ombre, leur mari avec l’entreprise familiale. Toutefois, il existe une exception : le travail de sage-femme! Les sages-femmes qui ont aidé un enfant à naître sont ainsi parfois mentionnées sur les actes de baptême.
“Née de parents inconnus à Québec, à nous présentée par Marie Guérin sage femme de cette paroisse.” Source:Acte 2953156, LAFRANCE, GenealogieQuebec.com
Les rôles que les femmes jouaient au sein de nos sociétés sont rarement valorisés. Ils étaient pourtant d’une importance capitale! Les sages-femmes pouvaient être des ressources médicales de proximité indispensables, surtout dans des villages plus petits ou éloignés où l’accès à un médecin n’était pas toujours garanti (Laforce, 1983 :7 ; Bates et al, 2005 :18). Le travail ménager et l’éducation des enfants sont également essentiels dans n’importe quelle famille, et c’est souvent parce que les femmes s’en occupaient que les hommes étaient en mesure de se consacrer à d’autres activités, plus publiques et davantage vues comme importantes (comme la politique, l’art, la science, etc).
Cette dévalorisation se poursuit encore aujourd’hui : il n’est pas rare que les femmes qui choisissent de rester à la maison sont considérées comme ne travaillant pas (comme le soulignait déjà la pièce de théâtre « Môman travaille pas, a trop d’ouvrage » (Théâtre des cuisines, 1976)), et les emplois traditionnellement féminins sont significativement sous-payés. Comme le souligne la Fondation canadienne des femmes : « les classes professionnelles à majorité féminine sont généralement perçues comme non qualifiées, car les tâches en question sont généralement associées au travail domestique dont les femmes se chargent gratuitement au foyer » (Fondation canadienne des femmes, 2021). En mettant ces rôles de l’avant dans nos recherches généalogiques, nous pouvons participer à les revaloriser, afin que les contributions des femmes du passé et du présent soient davantage reconnues.
Ce genre de recherches généalogiques permet aussi de faire le pont entre les histoires familiales, personnelles à chaque chercheur.euse et l’histoire beaucoup plus globale d’une société. La généalogie participe ainsi à lier les sphères publique et privée, que le modèle patriarcal nous présente comme fondamentalement opposées (Bereni et Revillard, 2009). Cette opposition est directement liée à l’oppression des femmes : c’est parce qu’il s’agit de domaines complètement différents, voire incompatibles que l’assignement des femmes à la sphère privée les exclut de facto de la sphère publique.
Les féministes se sont donc attelées à déconstruire cette opposition : c’est notamment cette idée qui est portée par le célèbre slogan des féministes radicales « le privé est politique ». On pourrait ainsi considérer que certaines pratiques généalogiques, en liant les deux sphères et en brouillant la frontière qui les sépare, participent à cette déconstruction et au projet d’émancipation féministe !
Audrey Pepin
Bibliographie :
Bates, Christina, Dodd, Diane et Rousseau, Nicole (2005). Sans Frontières : quatre siècles de soins infirmiers canadiens. Ottawa : Les Presses de l’Université d’Ottawa. 248 p.
Bereni, Laure et Revillard Anne. (2009). « La dichotomie “Public-Privé’’ à l’épreuve des critiques féministes: de la théorie à l’action publique ». Dans Genre et action publique : la frontière public-privé en questions, Muller, P. et Sénac-Slawinski, R (dir.). Paris : L’Harmattan. p. 27-55.
Laforce, Hélène (1983). L’évolution du rôle de la sage-femme dans la région de Québec de 1620 à 1840. (Mémoire de maîtrise). Québec : Université Laval, 368 p. Récupéré de : https://corpus.ulaval.ca/jspui/handle/20.500.11794/28994
Théâtre des cuisines. (1976). Môman travaille pas, a trop d’ouvrage. Montréal : Les Éditions du Remue-Ménage, 78 p.
Des répertoires portant sur les cimetières de 200 lieux du Québec et des environs ont été ajoutés aux Fiches BMS, une des 15 collections disponibles aux abonnés de Généalogie Québec.
Chaque répertoire contient la liste des individus inhumés dans le cimetière, souvent accompagnée d’un historique du lieu et de ses familles importantes, d’une carte du cimetière, ainsi que d’autres informations historiques portant sur la région.
Vous trouverez ces 4900 nouvelles images dans l’outil Fiches BMS sous le dossier « Cimetières, historiques et lieux ».
Vous pouvez consulter les Fiches BMS ainsi que des dizaines de millions d’images et de documents généalogiques en vous abonnant à Généalogie Québec dès aujourd’hui!
Liste des lieux répertoriés
Ci-dessous, la liste des lieux répertoriés dans cette nouvelle collection.
Argenteuil, Cimetière de St. Andrew’s Protestant
Arundel, Cimetière de Rivière Rouge Cemetery
Atholville, NB, Cemetery of Old Athol House
Atlas of the City of Montreal 1890
Atlas of the City of Montreal 1912-1914
Barnston, Cimetière de Pleasant Hill
Bristol, Cimetière de Norway Bay Anglican Cemetery
Brome West, Cimetière de Pettes
Brome, Cimetière de Congregational Church Old
Broughton, Cimetière de Broughton Cemetery
Buckingham, Cimetière de St. John Glen Almond
Buckingham, Cimetière de St. Stephen Anglican
Calumet, Cimetière d’Edendale Cemetery
Cemeteries of Southwestern Quebec (68 lieux, historiques et cimetières)
Chatham, Cimetière de Dalesville Baptist Church
Chatham, Cimetière de Ogdensburg Cemetery
Chatham, Cimetière de St. Mungo’s United Church
Clarenceville, St-George’s Anglican Cemetery
Cleveland, Cimetière de St. Anne Cemetery
Comté d’Argenteuil, Cimetière de Dunany
Dunham, Cimetière de All Saints Anglican
Dunham, Cimetière de Bates
Dunham, Cimetière de Scottsmore
Farnham, Cimetière de Jewell Family
Forillon National Park, Cimetière de Cap-aux-Os Methodist United
Forillon National Park, Cimetière de Indian Cove Methodist
Forillon National Park, Cimetière de Peninsula Anglican
Forillon National Park, Cimetière de St-George’s Cove, Little Anglican
Forillon National Park, Cimetière de St-George’s Cove, Methodist
Forillon National Park, Cimetière de St-George’s Cove, Roman Catholic
Frampton, Inventaire des sépultures de la paroisse St-Édouard
Frampton, Springbrook Anglican Cemetery
Franklin, Cimetière de Abbott Farm
Gaspé Bay – Cimetière de O’Hara Graveyard
Gaspé Bay – Cimetière de Rosebridge Methodist United
Gaspé Bay – Cimetière de Wakeham, Old Cemetery
Glen Sutton Cemetery Brock Memorial Park
Godmanchester, Cimetière de Smellie Graveyard
Godmanchester, Cimetière de Zion Church Cemetery
Gore, Cimetière de St. Aidan’s Anglican
Gore, Cimetière de St. John’s Anglican.
Gore, Cimetière de St. Paul’s Anglican
Grenville, Cimetière de la Famille Beauchamp
Grenville, Cimetière de McNeil’s Cemetery
Grenville, Cimetière de Mille Isles Anglican
Grenville, Cimetière de Mille Isles Methodist
Grenville, Cimetière de Mille Isles Presbyterian
Grenville, Cimetière de St. Mary’s Anglican Church.
Grenville, Cimetière de St. Matthew’s Anglican
Grenville, Cimetière Pointe au Chene
Harrington, Cimetière de Harrington Glen Cemetery
Harrington, Cimetière de Lost River
Harrington, Cimetière de Rivington
Harrington, Cimetière de Shaw’s Cemetery
Havelock, Cimetière de Wesley Knox United
Hemmingford, Cimetière de Union Church Cemetery
Hereford Village, Cimetière de All Saints Anglican
Hereford, Cimetière de Chemin des Côtes
Hereford, Cimetière de Hall Stream, Old
Hereford, Cimetière de Herbert Lawton Memorial
Hinchinbrooke, Cimetière de Rockburn Hillside
History of Chateauguay Valley volume 1 (11 lieux)
History of Chateauguay Valley volume 2 (17 lieux)
History of Chateauguay Valley volume 3 (12 lieux)
Inverness, Cimetière de Boutelle Cemetery
Inverness, Cimetière de Scotch Settlement
Kingsey, Cimetière de Maplewood Cemetery
Kingsey, cimetière de Trenholm United Church Cemetery
Kinnear’s Mills, Cimetière de Ewert Hill Private Cemetery
Lachine, Cimetière de McNaughton Cemetery
Lake Joseph, Cimetière de First Burying Place
Lochaber West, Cimetière de Lochaber Bay Cemetery
Lochaber, Cimetière de Macgilivray Cemetery
Lysander Falls, Cimetière de Lysander Falls Cemetery
Matane, Cimetière de Metis Beach United Church
Melbourne, Cimetière de St. Andrew’s Cemetery
Montréal, Cimetière de Anglican Garrison
Montréal, Cimetière de Côte-des-Neiges Cemetery
Montréal, Cimetière de Old English Burial Ground
Morin Heights, Cimetière de Hillside Cemetery
Morin Heights, Trinity Church Cemetery
North Pinnacle, Cimetière de Deming
Noyan, Old 3rd Concession Cemetery
Québec (Mount Hermon Cemetery), ordre alphabétique et par année
Québec, Cimetière de St. Matthew’s Anglican
Shipton, Cimetière de Castlebar Cemetery
South of St-Georges-de-Beauce, Marlow in Armstrong Presbyterian
Stanbridge, Cimetière de Ploss Burying Ground
Stanbridge, Cimetière de Stanbridge Ridge
Stanbridge, Cimetière de Stanton
St-André-d’Argenteuil, Cimetière de Christ Church Anglican
St-Armand, Cimetière Baptist Cemetery
St-Armand, Cimetière de Barnes
St-Armand, Cimetière de Hawley Family
St-Armand, Cimetière de Johnson Family
St-Armand, Cimetière Protestant
St-Eustache, cimetière de Grand Lafresniere Presbyterian Church
Une mise à jour a été effectuée sur le Fichier Connolly, un des 15 outils disponibles aux abonnés de Généalogie Québec.
39 745 naissances, 22 209 mariage et 17 460 décès ont été ajoutés à l’occasion de cette mise à jour.
Qu’est-ce que le Fichier Connolly?
Le Fichier Connolly, produit par la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est, est un index de naissances, mariages et décès provenant principalement du Québec mais aussi de communautés francophones des États-Unis et du Canada. Le Fichier Connolly couvre une période s’étalant de 1621 à 2021. Au total, on dénombre 6 839 262 actes de naissance, mariage et décès dans l’outil.
Vous trouverez des conseils d’utilisation ainsi qu’un aperçu plus détaillé de l’outil dans cet article sur le blog de l’Institut Drouin.
Vous pouvez retracer vos ancêtres avec le Fichier Connolly ainsi que des dizaines de millions d’autres documents en vous abonnant à Généalogie Québec dès aujourd’hui!
Détails de la mise à jour
Voici la liste des actes ajoutés et corrigés via cette mise à jour.
Connectez avec vos ancêtres comme jamais auparavant avec les circuits généalogiques géolocalisés offerts par Passeurs de mémoire! Marchez dans les traces de vos aïeux en visitant leurs terres ancestrales, en découvrant des monuments à leurs mémoires, ou en vous recueillant à leurs lieux de sépulture, le tout grâce à des circuits autoguidés et géolocalisés.
Le site Web Passeurs de mémoire vous permet de suivre des circuits à votre rythme, à vélo ou en auto, à l’aide d’un téléphone ou d’une tablette. Selon le trajet, vous y visiterez par exemple la demeure d’un ancêtre, le pont ou la rue portant son nom, le magasin familial, ou encore le lieu où furent enterrés l’ancêtre et ses descendants.
Ces excursions, accompagnées de textes historiques racontant la petite et la grande histoire de la famille en question, vous permettront de connecter avec vos ancêtres d’une manière unique et inoubliable.
Profitez de 10% de rabais sur tous les circuits en entrant le code « CODEDROUIN » à l’achat!
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Passeurs de mémoire est un produit de Parcours Fil Rouge, un organisme à but non lucratif dont l’objectif est de valoriser le patrimoine historique du Québec.
Comment fonctionnent les circuits?
En premier lieu, vous devez sélectionner puis acheter le ou les circuit(s) de votre choix, ce que vous pouvez faire à cette adresse.
Afin de démontrer le fonctionnement d’un circuit, nous utiliserons celui de la famille Boucher.
Le circuit Boucher compte 7 stations différentes
Une fois le circuit en main, choisissez votre moyen de transport préféré (vélo, voiture ou à pied), puis rendez-vous à la première station. Chaque station du circuit comprend une géolocalisation Google Maps vous permettant de vous y rendre avec aise, ainsi qu’une mise en contexte historique de la station et de son lien avec la famille sur laquelle porte le circuit.
Dans le cas du circuit de la famille Boucher, la première station nous amène sur les berges de la rivière Ouelle et nous apprend que les Boucher comptaient parmi eux de nombreux navigateurs.
Première station du circuit Boucher. Source: Google Maps
« Petit-fils de Pierre Boucher (1673 -), François Boucher (1730-1816) devient un célèbre navigateur, marchand et fonctionnaire. Son père François (1699-1759) est capitaine sur des bateaux de pêche tandis que ses fils Pierre (1764 -), pilote, et Louis-Michel (1769 -) prennent la relève. »
Circuit Boucher, Passeurs de mémoire
Le circuit nous amène ensuite au cimetière moderne de Rivière-Ouelle, où sont enterrés de nombreux descendants Boucher.
Pierre tombale de Médard boucher décédé le 2 décembre 1878 à l’âge de 73 ans. Source: GenealogieQuebec.com
La troisième station du circuit se trouve à l’embouchure de la rivière Ouelle et est titrée « Les héros de Rivière-Ouelle »
« Galeran Boucher, ses fils Pierre et Philippe, son neveu Pierre Boucher dit Desroches et le fils de son neveu Ignace auraient fait partie d’un groupe d’une quarantaine de volontaires ayant repoussé la flotte du major général William Phips vers le 13 octobre 1690.
Chaque habitant d’une paroisse doit avoir son fusil, de la poudre, des munitions et être prêt à réagir en cas d’attaque. Le seigneur étant absent, le curé Pierre de Francheville aurait rassemblé ses paroissiens, armés de leur fusil, pour empêcher les Anglais de débarquer pour se ravitailler. »
Circuit Boucher, Passeurs de mémoire
Troisième station du circuit de la famille Boucher. Source: Google Maps
Le circuit nous fait ensuite visiter la terre ancestrale de Pierre Boucher depuis laquelle il exploitait la pêche aux bélugas, puis nous amène aux concessions seigneuriales de Pierre, Ignace et Benoit Boucher.
Source: Circuit Boucher, Passeurs de mémoire
Finalement, le circuit conclut au premier cimetière de Ste-Anne-de-la-Pocatière.
« On retrouve dans ce cimetière au moins 37 membres de la famille Boucher, descendants de Marin Boucher et de Perrine Mallet ou de la lignée de Pierre Boucher, gouverneur de Trois-Rivières et fondateur et seigneur de Boucherville. Ce dernier est le fils de Gaspard Boucher, arrivé au pays en même temps que Marin et originaire du même lieu ; on les dit « cousins ». Une plaque commémorative recense les noms de 219 familles souches dont les membres reposent ici. »
Circuit Boucher, Passeurs de mémoire
Septième et dernière station du circuit Boucher, le cimetière de Ste-Anne-de-la-Pocatière . Source: Google maps
Connectez vous aussi avec vos ancêtres dès aujourd’hui!
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Si vous avez des questions à propos des circuits ou du site web, vous pouvez contacter l’équipe de Passeurs de mémoireà cette adresse.
Une mise à jour a été apportée à l’outil Acadie – Familles reconstituées, une des 15 collections disponibles aux abonnés de Généalogie Québec.
Au cours de la dernière année, ce sont 17 037 fiches de famille et 37 029 actes de baptême, mariage et sépulture qui ont été ajoutés à l’outil.
Qu’est-ce que l’outil Acadie – Familles reconstituées?
L’outil Acadie – Familles reconstituées contient des fiches de familles basées sur les actes paroissiaux de l’Acadie.
Au total, on y dénombre 158 832 fiches de familles. Actuellement, l’outil couvre du début de la colonie acadienne jusqu’à la fin de 1849. De plus 37 lieux couvrant de 1850 à la fin des registres paroissiaux disponibles sont inclus. Une liste des lieux répertoriés ainsi que davantage d’information à propos de l’outil sont disponibles sur le blog de l’Institut Drouin.
Les fiches contiennent généralement le nom et prénom des parents, le prénom de l’enfant, les dates de naissance et/ou baptême, de décès et/ou d’inhumation, de mariage (un total de 300 934 dates) et la paroisse. Un lien vers l’image du document original est souvent disponible dans la fiche pour les baptêmes, les mariages et les sépultures.
Engin de recherche et fiche de famille de l’outil Acadie – Familles ReconstituéesDocument original provenant d’une fiche de l’outil Acadie – Familles reconstituées
L’outil Acadie – Familles reconstituées peut être consulté avec un abonnement à Généalogie Québec à cette adresse.
Abonnez-vous à Généalogie Québec et retracez vos ancêtres dès aujourd’hui à l’aide de plus de 49 millions d’images et de documents!
Les registres de 90 paroisses non-catholiques de l’Outaouais et des Laurentides ont été ajoutés aux Registres du Fonds Drouin, un des 15 outils offerts aux abonnés de Généalogie Québec.
Ces registres, provenant de la Quebec Family History Society, contiennent plus de 40 000 images et s’étendent jusqu’en 1979.
Voici la liste des paroisses ajoutées.
Terrebonne (St. Michael’s Anglican Church)
Arundel (Grace Church Anglican)
Arundel (Holiness Movement)
Arundel (Methodist Church)
Arundel (Wesleyan Methodist Church)
Arundel and Desalaberry (Presbyterian Church)
Avoca and Harrington (Presbyterian Church)
Belle-Rivière (Église presbytérienne)
Chatham (Baptist Church)
Chatham and Grenville (St. Munro’s Presbyterian Church)
Les Registres du Fonds Drouin, aussi appelés « collection Drouin », sont une collection d’images de registres paroissiaux (baptêmes, mariages et sépultures) couvrant le Québec et l’Acadie française ainsi qu’une partie de l’Ontario, du Nouveau-Brunswick et du Nord-Est des États-Unis.
Cette collection massive contient notamment l’entièreté de l’état civil québécois de 1621 aux années 1940, et répertorie donc la quasi-totalité des individus ayant vécu au Québec durant cette période, ce qui en fait un outil inégalé pour la recherche généalogique dans la province.
Vous pouvez consulter tous ces registres ainsi que des dizaines de millions d’autres documents d’intérêt historique et généalogique avec un abonnement à Généalogie Québec dès maintenant!
En 2021, nous avons ajouté sur Généalogie Québec plus d’un million de documents et d’images vous permettant de retracer vos ancêtres, incluant des actes de naissance, mariage et décès, des pierres tombales, des annuaires, des avis de décès, des cartes mortuaires, des journaux, et bien plus encore!
Grâce à ces ajouts, le site compte aujourd’hui quelque 49 877 724 images et fiches avec lesquelles vous pourrez retracer l’histoire de votre famille dans la province et les environs, des débuts de la colonie jusqu’à aujourd’hui.
Explorons, plus en détails, les ajouts effectués sur Généalogie Québec en 2021.
LAFRANCE
31 586 nouveaux actes de naissance, mariage et décès du Québec, de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick. (Détails)
Ajout de 1 700 000 actes de mariage datant de 1850 à aujourd’hui provenant du Fichier Connolly et du Petit NBMDS. (Détails)
Pour conclure, l’équipe Drouin aimerait vous souhaiter santé, bonheur et trouvailles généalogiques pour l’année 2022, et vous remercier de la confiance que vous nous portez depuis maintenant plus de 10 ans.
9000 images répertoriant des centaines de milliers de baptêmes, mariages et sépultures enregistrés à Montréal ont été ajoutées dans les Fiches BMS, un des 15 outils disponibles aux abonnés de Généalogie Québec.
La collection couvre les périodes suivantes:
Baptêmes non-catholiques 1760-1899
Mariages catholiques 1850-1899, noms de famille de A à D
Mariages civils 1969 à 1975
Mariages non-catholiques 1760 à 1925
Sépultures catholiques 1642-1850, noms de famille de A à B
Sépultures non-catholiques 1768-1925
Les images de cette collection contiennent des références à des actes originaux que vous pouvez aussi trouver sur Généalogie Québec dans l’outil Registres du Fonds Drouin.
Pour illustrer le processus vous permettant de retrouver un acte original, nous utiliserons la sépulture de John Nicholson, répertoriée dans la nouvelle collection.
Le répertoire nous donne toute l’information nécessaire afin de retrouver le document original de cette sépulture, soit le nom du sujet ainsi que l’année et la paroisse d’enregistrement de l’évènement.
John Nicholson a été enterré en 1817 et sa sépulture est enregistrée dans le registre Anglican Garrison de Montréal.
Il s’agit tout simplement de se rendre dans les Registres du Fonds Drouin et de consulter le dossier contenant le registre de la paroisse pour 1817. À l’intérieur de celui-ci, nous trouverons l’acte recherché.
La sépulture de John Nicholson telle que trouvée dans les Registres du Fonds Drouin
En plus de ces nouveaux documents, l’outil Fiches BMS contient quelque 2.3 millions de fiches de baptême, mariage et sépulture provenant du Québec, de l’Ontario et des États-Unis et couvrant du 17e siècle à aujourd’hui.
Vous pouvez consulter les Fiches BMS ainsi que des dizaines de millions d’autres documents d’intérêt historique et généalogique en vous abonnant à Généalogie Québec dès aujourd’hui!
Nouveaux articles sur le blog de l’Institut Drouin
Dans ma première série d’articles sur ce blog, « Les femmes : grandes oubliées des arbres généalogiques »1, je me suis intéressée au rapport que la généalogie entretient avec les femmes, en explorant les raisons et les conséquences de leur exclusion de la plupart des recherches. Pour cette nouvelle série, j’ai eu envie de renverser la perspective et de m’intéresser au rapport que les femmes, elles, entretiennent avec la généalogie. Quelles sont les motivations derrière leurs recherches? Qu’est-ce que leurs enquêtes leur permettent d’accomplir? Quelle place occupe la notion de genre dans leurs pratiques? La généalogie est-elle, pour les femmes qui s’y adonnent, source d’émancipation féministe?
Les pratiques généalogiques individuelles sont, très souvent, une affaire familiale. On fait de la généalogie pour retrouver ses ancêtres, pour partager nos découvertes avec nos proches et pour léguer aux générations futures une meilleure connaissance de leur passé. Il m’a donc semblé logique de commencer par voir si la généalogie pouvait s’inscrire dans le rôle traditionnellement attribué aux femmes dans la cellule familiale : le care.
« The Spring Clean », artiste inconnu. Source : Wikimedia Commons
Qu’est-ce que le care?
Le terme care a d’abord été popularisé par Carol Gilligan, qui parlait plus précisément d’éthique du care. Ses travaux mettaient en relief les bases particulières sur lesquelles repose le jugement moral et éthique des femmes, qui serait davantage contextuel et ancré dans le maintien des relations humaines et dans l’interdépendance des individus (voir Gilligan, 2008 [1982]). Le concept de care a éventuellement dépassé les questions de philosophie et de psychologie auxquelles s’intéressait Gilligan. Les théories féministes font aujourd’hui très souvent référence au « travail du care ». On entend par là un ensemble de tâches concrètes (on pourrait aussi dire physiques, matérielles) ou moins visibles (relevant davantage de l’immatériel), qui visent à prendre soin des autres et du monde qui nous entoure. Ces tâches sont généralement (du moins dans nos sociétés patriarcales) attribuées aux femmes. Joan Tronto, une chercheuse qui s’est notamment intéressée au care, définit le concept ainsi : « une activité générique qui comprend tout ce que nous faisons pour maintenir, perpétuer et réparer notre monde, de sorte que nous puissions y vivre aussi bien que possible. Ce monde comprend nos corps, nous-mêmes et notre environnement, tous éléments que nous cherchons à relier en un réseau complexe, en soutien à la vie » (Tronto, 2009 [1993] : 143).
Le concept comprend ainsi le travail ménager (l’entretien du logis, la planification, la préparation des repas, l’achat de biens pour le ménage, l’éducation des enfants, etc (voir Robert, 2017 : 15)), mais aussi une manière de percevoir le monde et les autres et une façon d’être préoccupé par eux, d’avoir conscience de la responsabilité que nous avons à leur égard et de se soucier de leur bien-être (Garrau et Le Goff, 2010 : 5). On peut penser à l’écoute et l’empathie nécessaires pour s’adapter à ses proches et les aider, aux petites attentions qui permettent d’entretenir une relation, etc. Le travail du care s’inscrit aussi dans la fameuse division public-privé dont j’ai discuté dans mes précédents articles (et particulièrement ici). Pour empêcher les femmes d’accéder à la sphère publique, aux lieux de décision et de pouvoir, le système patriarcal les a historiquement reléguées à la sphère privée, notamment en les assignant au travail du care au sein de leur famille (Bereni et Revillard, 2009).
La recherche généalogique et la pratique du care
La généalogie peut, elle aussi, être une forme de travail du care. Dans le cadre de sa thèse de doctorat, « Family webs : the impact of women genealogy research on family communication » (Réseaux familiaux : l’impact des recherches généalogiques des femmes sur les communications familiales), Amy M. Smith (2008) a interviewé 22 femmes généalogistes pour comprendre comment leurs pratiques généalogiques s’inscrivaient dans leurs environnements familiaux ainsi que dans la société patriarcale dans laquelle nous vivons. Les résultats de ces entrevues la mènent à nommer le care comme étant une composante très importante des pratiques généalogiques des femmes. Elle explique notamment que la recherche généalogique joue un rôle clé dans la construction des identités individuelles des membres de la famille et dans l’identité de la famille comme un tout. La généalogie, parce qu’elle permet de mieux comprendre l’histoire de notre famille, peut aussi être d’une grande utilité pour la guérison des traumas intergénérationnels ou pour vivre plus sereinement certains deuils. S’occuper de la généalogie familiale peut ainsi être un moyen de prendre soin, à la fois des individus qui composent une famille et des liens qui les unissent.
Est-ce que cela signifie que la généalogie est une pratique opprimante, qui enferme les femmes? Pas du tout! Le travail du care n’est pas opprimant en soi : c’est plutôt sa dévalorisation, l’absence de reconnaissance pour celles qui le pratiquent, son instrumentalisation pour éloigner les femmes de la sphère publique et son inégale répartition entre les hommes et les femmes qui font l’objet de dénonciations par les féministes.
« Mother and Child (The Goodnight Hug) », Mary Cassat. Source : Wikimedia Commons.
Care et émancipation
Le care est par ailleurs revendiqué comme pouvant s’inscrire dans une démarche d’émancipation féministe. Certaines théoriciennes considèrent le care comme fondamentalement subversif, car il « permet de montrer clairement l’importance de valoriser ce que les femmes valorisent, et non pas permettre aux femmes d’accéder à ce que les hommes valorisent » (Savard-Laroche, 2020 : 63). Certaines théoriciennes vont jusqu’à dire que « le care n’est ni plus ni moins qu’une réponse cohérente, à la fois réaliste et visionnaire, aux écueils des paradigmes dominants » (Bourgault et Perreault, 2015 : 14). L’idée de prendre soin de notre environnement et des autres, de ne pas stigmatiser la dépendance et la vulnérabilité mais de plutôt mettre de l’avant l’interdépendance entre les humain.e.s peut être une façon de contrer les idéologies capitalistes et coloniales qui détruisent l’environnement et valorisent l’autonomie, l’individualité et l’indépendance au détriment de la solidarité.
Une pratique généalogique ancrée dans le care pourrait ainsi, sous certaines circonstances, contribuer à la valorisation des éthiques du care et à une certaine émancipation féministe. Dans sa thèse, Amy M. Smith dénote d’ailleurs qu’en s’intéressant aux connexions entre les individus, mais aussi entre des familles entières, les généalogistes arrivent à voir l’interconnexion qui existe entre tous les êtres humains (Smith, 2008 : 107). Entre cette interconnexion et l’interdépendance mise de l’avant par les éthiques du care, il n’y a qu’un pas!
Il faut aussi se rappeler que le care n’est qu’un aspect des pratiques généalogiques des femmes. Il existe bien sûr autant de rapports à la généalogie qu’il existe de femmes qui la pratiquent, et ceux-ci peuvent par ailleurs se révéler très émancipateurs sous une multitude d’autres angles : ce sera d’ailleurs le sujet de la deuxième partie de cette série d’articles.
Bereni, Laure et Revillard Anne. (2009). « La dichotomie “Public-Privé’’ à l’épreuve des critiques féministes: de la théorie à l’action publique ». Dans Genre et action publique : la frontière public-privé en questions, Muller, P. et Sénac-Slawinski, R (dir.). Paris : L’Harmattan. p. 27-55.
Bourgault, Sophie et Perreault, Julie. (2015). « Introduction. Le féminisme du care, d’hier à aujourd’hui ». Dans L’éthique du care. Montréal : Remue-Ménage. p.9-25.
Garrau, Marie et Le Goff, Alice. (2010). Care, justice et dépendance. Introduction aux théories du care. Paris : Presses Universitaires de France. 160 p.
Gilligan, Carol. (2008 [1982]). Une voix différente : pour une éthique du care. Paris : Flammarion. 284 p.
Robert, Camille. (2017). Toutes les femmes sont d’abord ménagères. Montréal : Éditions Somme Toute. 180 p.
Savard-Laroche, Sophie (2020). Travail et justice du care. (Mémoire de maîtrise). Université Laval.
Smiths, Amy M. (2008). Family Webs: The Impact of Women’s Genealogy, Research on Family Communication. (Thèse de doctorat). Graduate College of Bowling Green State University.
Tronto, Joan C. (2009 [1993]). Un monde vulnérable, pour une politique du care. Paris : La Découverte, 240 pages.