Que vous soyez un généalogiste ou un amateur d’histoire, vous avez probablement accumulé beaucoup d’informations et de documents au fil des années.
L’Institut généalogique Drouin, dont la mission est la préservation et la démocratisation du patrimoine historique et généalogique du Québec, est constamment à la recherche de documents et de données à ajouter aux collections disponibles sur Généalogie Québec.
Si vous souhaitez faire don de vos documents et données et en assurer la préservation et l’accès pour les générations futures, vous pouvez nous contacter à l’adresse contact@institutdrouin.com.
Nous nous intéressons principalement aux types d’archives suivantes:
Listes électorales
Recensements
Registres de naissance, mariage et décès
Avis de décès
Fiches de baptême, mariage et sépulture
Photos de pierres tombales
Annuaires et bottins
Rôles d’évaluation municipaux (Liste des propriétaires de terrains)
Cartes mortuaires
Photos de mariages (avec noms)
Cartes postales
Journaux
Albums de finissants
Registres de pensionnats (Adoption, crèches, hospices, orphelinats, écoles, couvents)
Autres documents historiques à haute densité de noms
Que vos documents figurent sur cette liste ou non, n’hésitez pas à nous contacter!
Six nouveaux journaux anciens sont maintenant disponibles dans les Collections diverses de l’Institut Drouin, un des 15 outils disponibles aux abonnés de Généalogie Québec.
Il s’agit des publications suivantes :
Le Franco-Canadien (1893 à 1899) Le Richelieu (1935 à 1969) Le Richelieu agricole (1978 à 1980, 1983 et 1984) Le Richelieu agricole et Dimanche (1986 et 1987) Le Richelieu Dimanche (1987) Le Canada-Français (diverses années entre 1888 et 1987)
Vous trouverez ces 72 841 nouvelles images dans la section Collections diverses de l’Institut Drouin, sous le dossier « 23 – Journaux anciens ». Ces six nouveaux journaux se joignent aux nombreuses publications déjà disponibles dans la section:
Chesterville Record
Commercial Gazette (Montréal)
Daily Witness (Montréal)
La Chronique de la Vallée du St-Maurice
La Minerve
La Semaine (Québec)
La Tribune Canadienne (Montréal)
La Vie Illustrée (Montréal)
La Voix Du Peuple (St-Jean)
L’Action Canadienne
L’Alliance (St-Jean)
L’Avant-Garde
L’Avenir de Quebec
Le Carillon (Québec)
Le Castor (Québec)
Le Charivari (Québec)
Le Courrier (St-Jean)
Le National (Montréal)
Le Progrès du Golfe
Le Protectionniste (St-Jean)
Le Semeur Canadien (Montréal)
Le Trésor des Familles (Québec)
L’Écho d’Iberville
L’Essor (St-Jean)
L’Obligation (Montréal)
L’Opinion Publique (Montréal)
L’Union de Woonsocket
L’Union des Cantons de l’Est (Arthabaskaville)
Midi-Presse (Montreal)
Paris-Canada (Montréal)
The Advertiser
The Canadian Jewish Review
The Dominion Illustrated News (Montréal)
The Inquirer (Trois-Rivières)
The Quebec Gazette
Vous pouvez consulter ces documents ainsi que 49 millions d’images et de fiches à caractère généalogique et historique en vous abonnant à Généalogie Québec dès aujourd’hui!
(Cet article est en 3 parties. Cliquez pour consulter: Partie 1, Partie 2)
Nous avons donc vu dans le dernier article de cette série, les conséquences que pouvaient avoir l’effacement des femmes des histoires familiales. Heureusement, bien que les bases patriarcales dans lesquelles cet effacement prend racine soient solidement ancrées dans notre société, il est possible de les repenser et de les subvertir. Après en avoir pris connaissance, que peut-on faire? Comment la communauté généalogique peut-elle participer, à la hauteur de sa pratique, à construire une société qui se rapproche de l’idéal d’égalité entre les genres?
Deux femmes tirant à l’arc, 1942. Source: Fonds numérique de la BAnQ.
Tout d’abord, elle peut changer sa façon de parler. Dans la première partie de cet article, je soulignais que de nombreux termes du vocabulaire généalogique semblent exclure les femmes (Cousteau Serdongs, 2008 : 133). Cet enjeu se révèle d’une grande importance puisque plusieurs auteur.trice.s affirment que les mots, le langage, façonnent notre interprétation de la réalité (c’est notamment le sujet de l’hypothèse de Saphir-Whorf, voir Whorf, 1978. Sur le lien entre la linguistique et la condition des femmes, voir Yaguello, 2002). Francine Cousteau Serdongs (2008 : 134) propose donc l’établissement d’un vocabulaire non-sexiste en généalogie ainsi que d’un système de numérotation plus neutre.
Outre notre vocabulaire, nous pouvons aussi revoir notre façon de faire de la recherche. Cousteau Serdongs (2008 : 134) propose donc d’un même souffle la création d’outils de recherches qui facilitent la recherche de ses ancêtres femmes en les séparant de leurs maris : actuellement, à quelques exceptions près, notamment la « féminine », incluse dans les Grandes collections de l’Institut Drouin, la majorité des outils de recherche généalogique font les entrées aux noms des hommes.
Dans la Féminine de l’Institut Drouin, les couples sont classés sous le nom et le prénom de l’épouse. Source: La Féminine, Grandes Collections de l’Institut Drouin, GenealogieQuebec.com
Sur le plan individuel, Cousteau Serdongs invite également les généalogistes à s’intéresser à leur lignée matrilinéaire, remontée de mère en fille, à publiciser ces recherches et à tenter de réunir les descendant.e.s des pionnières utérines à travers des associations (2008 : 143). Cette descendance pourrait même être mise de l’avant par la mise en place d’une nouvelle tradition dans la passation des noms de famille. Pierre-Yves Dionne suggère ainsi dans son livre De mère en fille : comment faire ressortir la lignée maternelle de votre arbre généalogique (2004) « de transmettre à de futures générations le nom d’un ancêtre commun aux filles de la famille » (Reny et des Rivières, 2006).
Dionne présente aussi dans son livre ses propres démarches pour reconstruire sa lignée matrilinéaire, son ouvrage peut ainsi servir de référence pour quiconque désirant se lancer dans cette entreprise. Judy Russell (Clyde, 2017b) propose aussi des pistes de recherche pour ceux et celles qui éprouvent des difficultés à retrouver leurs ancêtres femmes : entre autres l’épluchage des registres de divorce, des écoles, des églises, etc.
Ensuite, nous pouvons penser à l’avenir. Pour éviter que les femmes soient ignorées ou considérées comme secondaires dans les recherches de demain, nous pouvons commencer à les visibiliser et à faire valoir leurs perspectives aujourd’hui. C’est d’ailleurs ce qu’ont commencé à faire plusieurs femmes généalogistes états-uniennes ayant participé à la recherche de Amy M. Smith (2008). L’une d’entre elles témoigne qu’elle tient un journal dans l’objectif de pouvoir le léguer à ses descendant.e.s afin qu’ils et elles puissent comprendre sa vie et sa perspective (M. Smith, 2008 : 93). En plus d’assurer une documentation du présent pour le futur, cette pratique représente les femmes comme sujets de leur propre histoire plutôt que comme figurantes dans celle des hommes.
Club de femmes catholiques à Westmount, 1943. Source: Fonds numérique de la BAnQ.
Plusieurs pratiques généalogiques féministes sont ainsi déjà activement appliquées par des chercheurs.es. J’aurai notamment l’occasion d’explorer plus en profondeur dans mes prochains articles la manière dont la généalogie peut servir à mettre en lumière le vécu des femmes ou à subvertir la division entre la sphère privée et publique, division qui joue un rôle primordial dans l’oppression patriarcale (voir Bereni et Revillard, 2009). Nous avons devant nous un monde de possibilités pour rendre la généalogie plus féministe : à nous de mettre la main à la pâte !
Audrey Pepin
Bibliographie
Bereni, Laure et Revillard Anne. (2009). La dichotomie “Public-Privé’’ à l’épreuve des critiques féministes : de la théorie à l’action publique. Dans Genre et action publique : la frontière public-privé en questions, Muller, P. et Sénac-Slawinski, R (dir.). Paris : L’Harmattan. p. 27-55.
Clyde, Linda. (2017b, 3 mai). Where to Look to Find Your Female Ancestors. Family Search [Blog]. Récupéré de https://www.familysearch.org/en/blog/where-to-look-to-find-your-female-ancestors
Cousteau Serdongs, Francine. (2008). Le Québec, paradis de la généalogie et « re-père » du patriarcat : où sont les féministes ? De l’importance d’aborder la généalogie avec les outils de la réflexion féministe. Recherches féministes vol. 21, no. 1, p.131-147. https://doi.org/10.7202/018313ar
Dionne, Pierre-Yves. (2004). De mère en fille : comment faire ressortir la lignée maternelle de votre arbre généalogique. Sainte-Foy : Éditions MultiMondes ; Montréal : Éditions du Remue-Ménage, 79 p.
M. Smiths, Amy. (2008). Family Webs: The Impact of Women’s Genealogy, Research on Family Communication. (Thèse de doctorat). Graduate College of Bowling Green State University.
Reny, Paule et des Rivières, Marie-José. (2005). Compte-rendu de Pierre-Yves Dionne De mère en fille. Comment faire ressortir la lignée maternelle de votre arbre généalogique. Montréal, Les Éditions Multimondes et les éditions du remue-ménage, 2004, 79 p. Recherches féministes, vol. 18, no. 1, p.153-154. https://doi.org/10.7202/012550ar
Whorf, Benjamin Lee. (1978 [1971]). Linguistique et anthropologie essai. Trad. de l’anglais par Claude Carme. Paris : Paris Denoël/Gonthier. 228 p.
Yaguello, Marina. (2002 [1978]). Les mots et les femmes. Paris : Éditions Payot. 257 p
Les ajouts se poursuivent sur Généalogie Québec! Cette fois dans la section Nécrologe, qui regroupe tous les avis de décès, cartes mortuaires et pierres tombales disponibles sur le site.
Cartes mortuaires
5 350 cartes mortuaires ont été ajoutées dans la section du même nom, qui contient maintenant un total de 97 802 cartes. Cet outil vous permet de rechercher une carte par nom ou prénom du défunt ainsi que par la date de décès.
La plupart de ces cartes portent sur des individus décédés au Québec entre 1860 et aujourd’hui. Vous pouvez consulter cet outil avec un abonnement à Généalogie Québec à cette adresse.
Avis de décès internet
Le cap des 2 600 000 avis de décès est sur le point d’être franchi dans la section Avis de décès internet.Comme son nom l’indique, cette section contient des nécrologies provenant de diverses sources en ligne et couvre l’entièreté du Canada de 1999 à aujourd’hui.
Cette collection est mise à jour de manière mensuelle et est équipée d’un engin de recherche vous permettant de parcourir les nécrologies par nom, date, ou via le texte de la notice.
Ces documents peuvent être consultés dans la section Nécrologe, ou vous trouverez aussi, en plus des cartes mortuaires et des avis de décès internet, 710000 photos de pierres tombales indexées et 1250000 nécrologies provenant de journaux du Québec et de l’Ontario. Pour plus d’information à propos de la section Nécrologe, vous pouvez consulter le blog de l’Institut Drouin.
Abonnez-vous à Généalogie Québec afin d’avoir accès à la section Nécrologe ainsi qu’à 14 autres outils totalisant près de 47 millions d’images et de fiches!
31 586 actes de naissance, mariage et décès ont été ajoutés au LAFRANCE, un des 15 outils offerts aux abonnés de Généalogie Québec.
Il s’agit d’actes paroissiaux provenant du Québec, de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick. Les actes québécois ajoutés dans cette mise à jour sont issus, pour la plupart, de paroisses non-catholiques de la province.
Une mise à jour a été effectuée sur le Fichier Connolly, un des 15 outils disponibles aux abonnés de Généalogie Québec.
19 219 baptêmes, 13 249 mariages et 42 321 sépultures ont été ajoutés à l’occasion de cette mise à jour.
Qu’est-ce que le Fichier Connolly?
Le Fichier Connolly, produit par la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est, est un index de naissances, mariages et décès provenant principalement du Québec mais aussi de communautés francophones des États-Unis et du Canada. Celui-ci couvre une période s’étalant de 1621 à 2020. Au total, on dénombre plus de 6 750 000 fiches de naissance, mariage et décès dans l’outil.
La tenue de registres de naissances, mariages et décès au Québec remonte au tout début de la colonie française en Amérique du Nord.
En effet, c’est en 1621 que voit le jour le premier registre paroissial catholique, consignant les baptêmes, mariages et sépultures de la population de la jeune colonie.
Mariage de Guillaume Couillard et Guillemette Hebert en 1621, extrait du registre de Notre-Dame-de-Québec. On remarque la présence de Samuel De Champlain comme témoin. Source: Acte 66317, LAFRANCE, GenealogieQuebec.com
Dans les année 1760, suite à la conquête de la Nouvelle-France par l’Empire britannique, les registres paroissiaux de l’église protestante s’ajoutent aux registres catholiques dans la documentation des naissance, mariages et décès du Québec.
Mariage de John Cativin et Isabella Donaldson en 1766, extrait du registre anglican de Montréal. Source: Acte 4777972, LAFRANCE, GenealogieQuebec.com
En 1926, l’État établit le Registre de référence à l’état civil, qui vient épauler la pratique de l’enregistrement des naissances, mariages et décès du Québec dans les églises. Ce registre comprend une majorité des mariages et décès enregistrés dans la province entre 1926 et 1997. Il peut être consulté avec un abonnement sur Généalogie Québec à cette adresse.
Mariage de Richard Burton et Elizabeth Taylor à Montréal en 1964, Source: Outil Mariages et décès 1926-1997, GenealogieQuebec.com
Finalement, le Québec centralise entièrement l’enregistrement des événements vitaux de sa population avec la création de la Direction de l’état civil en 1994. La grande majorité de ces documents ne sont pas disponibles publiquement.
Comment les registres de naissance, mariage et décès du Québec sont utilisés en généalogie
Grâce à la consignation des événements vitaux de la population québécoise, en premier lieu par l’église puis par le gouvernement, les descendants des québécois peuvent aujourd’hui aisément retracer l’histoire de leur famille. Mais concrètement, comment utilise-t-on les registres de naissance, mariage et décès pour retracer cette histoire?
Les mariages du Québec
La clé pour retracer une ascendance se trouve au niveau des actes de mariage. La raison en est simple: historiquement, l’officiant du mariage était tenu d’inscrire, dans l’acte de mariage, le nom des parents des époux.
Avec cette information, il est possible de remonter d’une génération et de trouver l’acte de mariage des parents des époux. Une lignée complète peut ainsi être retracée via la chaîne des mariages des individus la formant.
Plusieurs bases de données contenant des actes de naissance, mariage et décès du Québec existent sur le Web, mais la plus complète est le LAFRANCE disponible sur Généalogie Québec. Nous l’utiliserons ici pour illustrer le principe expliqué ci-dessus.
Pour débuter notre recherche, il nous faut un point de départ, soit un mariage de la lignée recherchée. À des fins d’exemple, nous utiliserons le mariage des arrières grand-parents de l’auteur de cet article, François Eugène Desjardins et Anna Jacques.
Nous débutons par une recherche des époux dans le LAFRANCE.
Ceci nous permet de retrouver leur acte de mariage en 1907.
Dans celui-ci, nous obtenons le nom des parents de l’époux, Charles Eugène Desjardins et Marie Malvina Fortin.
Nous effectuons maintenant une recherche pour leur mariage.
Encore une fois, ceci nous permet de retrouver leur acte de mariage, en 1864.
Ce processus est répété pour chaque génération, jusqu’à ce que nous arrivions au premier immigrant de la lignée Desjardins au Québec, Antoine Roy dit Desjardins, dont voici le mariage.
Naissances et décès du Québec
Les naissances et les décès, quant à eux, peuvent être utilisés pour dresser un portrait plus complet de la vie de ses ancêtres.
Par exemple, nous trouvons sur PRDH-IGD.com des « fiches de famille » qui regroupent, sur une même page, tous les événements vitaux (baptêmes, mariages et sépultures) appartenant à une unité familiale.
Fiche de famille de Pierre Roy Desjardins et Marie Anne Martin, avec la liste de tous leurs enfants ainsi que des liens vers les baptêmes, mariages et sépultures de tous les individus mentionnés. Source: Fiche de famille 6710, PRDH-IGD.com
Ce portrait global, réalisé à partir des actes de baptême, mariage et sépulture de l’église catholique, nous donne un aperçu unique de la vie de nos ancêtres et de leurs déplacements migratoires au fil des années.
Qu’on consulte un acte de mariage, de naissance ou de décès, on peut espérer y retrouver le ou les noms des individus concernés et de leurs parents, la date et le lieu de l’événement souligné, divers renseignements supplémentaires tels que le lieu de résidence ou d’origine des individus nommés, leur état matrimonial, leur âge, et autres. De quoi en apprendre beaucoup sur nos ancêtres!
Les meilleures sources de registres de naissance, mariage et décès du Québec sur internet
Le Québec est reconnu mondialement pour l’exhaustivité de ses collections généalogiques, et il existe de nombreux sites offrant l’accès à des registres de naissance, mariage et décès québécois sur internet.
Généalogie Québec
Généalogie Québec offre à ses abonnés la plus grande collection de registres québécois disponible sur internet. Ceux-ci se trouvent sous divers formats sur le site: des actes paroissiaux de l’église, des actes civils du gouvernement, des fiches de baptême, mariage et sépulture, des index de registres d’événements vitaux, et autres. La majorité de ces documents se retrouvent dans l’outil LAFRANCE, un index détaillé avec lien au document original de plus de 10 millions d’actes civils et religieux du Québec. L’outil est équipé d’un engin de recherche vous permettant de parcourir de consulter les documents suivants:
Tous les mariages catholiques du Québec de 1621 à 1918
Tous les mariages protestants du Québec de 1760 à 1849
Tous les mariages enregistrés par le gouvernement du Québec entre 1926 et 1997
Tous les baptêmes et sépultures catholiques de Québec de 1621 à 1861
Tous les décès enregistrés par le gouvernement du Québec entre 1926 et 1997
1,7 million de mariages de diverses sources au Québec, en Ontario et aux États-Unis de 1919 à aujourd’hui
Des dizaines de milliers d’actes supplémentaires du Québec, de l’Ontario et de l’Acadie
Acte paroissial tel que présenté dans le LAFRANCE de Généalogie Québec
Un abonnement est nécessaire afin de consulter les collections disponibles sur Généalogie Québec. Vous pouvez vous abonner à cette adresse.
PRDH-IGD
Le PRDH-IGD est un répertoire de tous les actes de baptême, mariage et sépulture catholiques enregistrés au Québec entre 1621 et 1849, soit plus de 2.5 millions d’actes répertoriés, ainsi qu’un dictionnaire généalogique des familles canadiennes françaises.
Ce qui fait du PRDH-IGD une ressource unique est la structure de sa base de données. En plus des actes de baptême, mariage et sépulture, le PRDH-IGD contient ce qu’on appelle des fiches d’individu et des fiches de famille.
Tout individu mentionné dans un acte de la base de données se voit attribuer sa fiche individuelle, qui centralise toute l’information disponible sur l’individu. De même, tout couple marié mentionné dans un acte se voit attribuer une fiche de famille.
Cette fiche de famille regroupe tous les enfants du couple et offre un lien vers les événements ou ces enfants sont mentionnés.
Ultimement, on peut décrire la base de données du PRDH-IGD comme un arbre généalogique massif englobant tous les individus catholiques ayant vécu au Québec entre 1621 et 1849, soit la quasi-totalité des ancêtres de la population canadienne française d’Amérique.
Un abonnement est nécessaire afin de consulter les répertoires disponibles sur PRDH-IGD. Vous pouvez vous abonner à cette adresse.
Bibliothèque et Archives Nationales du Québec
Le site web de BAnQ permet accès à une version numérisée des registres paroissiaux du Québec jusqu’en 1916, pouvant être consultée gratuitement à cette adresse.
Contrairement à la copie de cette collection disponible sur Généalogie Québec, la version de BAnQ n’est pas indexée. Cela signifie qu’il faut naviguer au travers du registre paroissial manuellement, une page à la fois, afin de retrouver l’acte recherché. Il est donc nécessaire de connaître l’année et la paroisse où l’acte désiré à été consigné afin de le retrouver.
Sociétés généalogiques
Rejoindre une société généalogique peut être un excellent moyen d’accéder à de nombreuses collections de registres de naissance, mariage et décès. En effet, les sociétés se spécialisent dans la conservation des archives généalogiques et historiques des régions qu’elles desservent. De plus, les bénévoles et employés des sociétés sont d’excellentes personnes ressources pour vous guider dans vos recherches et vous aider à trouver les documents recherchés.
Vous trouverez une liste des sociétés généalogiques du Québec par région à cette adresse.
Une mise à jour a été apportée à l’outil Acadie – Familles reconstituées, une des 15 collections disponibles aux abonnés de Généalogie Québec.
Quelque 11 453 fiches de famille ont été ajoutées à l’outil via cette mise à jour.
Qu’est-ce que l’outil Acadie – Familles reconstituées?
L’outil Acadie – Familles reconstituées contient 141 795 fiches de familles reconstituées sur la base d’actes originaux de l’Acadie.
Actuellement, les fiches de cet outil couvrent du début de la colonie acadienne jusqu’à la fin de 1849. De plus, les actes issus de 33 lieux couvrant de 1850 jusqu’à la fin des registres paroissiaux disponibles ont été intégrés à l’outil. Une liste des lieux répertoriés ainsi que davantage d’information à propos de l’outil sont disponibles sur le blog de l’Institut Drouin.
Les fiches compilent les informations reliées à une famille. Elles contiennent généralement les noms et prénoms des parents, le prénom de l’enfant, les dates de naissance et/ou baptême, de décès et/ou d’inhumation, de mariage (un total de 263 905 événements) et la paroisse. Un lien vers l’image du document original est souvent fourni dans la fiche pour les baptêmes, les mariages et les sépultures.
Exemple d’une fiche tirée de l’outil Acadie – Familles reconstituées. Les liens bleus mènent aux documents originaux.
Document original provenant d’une fiche de l’outil Acadie – Familles reconstituées
L’outil Acadie – Familles reconstituées peut être consulté avec un abonnement à Généalogie Québec à cette adresse.
Il est maintenant temps d’annoncer les 10 gagnants du Jeu-Concours lancé le 22 février 2021, dans lequel vous pouviez remporter un abonnement annuel à Généalogie Québec, 1000 requêtes sur PRDH-IGD.com ou 200$ sur notre boutique en ligne!
Les gagnants sont:
Lisa Guindon Michel Néron André Coulombe Sylvie Houle Jean Leclerc Guillaume Boissonneault Nathalie Lagassé Gaston Moore Audrey Champagne Rachel Bouffard
Un grand merci à nos 4410 participants!
60% de réduction sur la boutique de l’Institut Drouin
Si vous n’êtes pas un de nos 10 gagnants, ne vous en faites pas! Avec le code DROUIN2021, profitez de 60% de rabais sur toute commande effectuée sur notre boutique en ligne dès aujourd’hui. Cette offre est valide jusqu’au 15 mars 2021.
Pour profiter de la promotion, le code DROUIN2021 doit être entré durant le processus de paiement.
La boutique de l’Institut Drouin comprend tous les livres et CD-ROM produits par l’Institut généalogique Drouin, soit plus de 4000 items. On y trouve aussi des répertoires et livres historiques provenant de diverses sociétés d’histoire et de généalogie du Québec, de l’Ontario et des États-Unis.
Vous pouvez utiliser la fonction recherche afin de trouver des ouvrages portant sur des région, des familles, des individus ou des sujets spécifiques.
Voici quelques exemples de ce que vous trouverez sur la boutique.
La collection Patrimoine national contient divers répertoires généalogiques répertoriant des actes paroissiaux, des cimetières, des avis de décès, des cartes mortuaires, des recensements et autres.
Contient divers livres et répertoires provenant de l’Institut Drouin et de sociétés généalogiques du Québec, de l’Ontario et de la Nouvelle-Angleterre.
Encore une fois merci de votre participation et de votre confiance!
Sur le site, vous trouverez au delà de 50 millions d’images et de fiches qui vous permettront de retracer l’histoire de votre famille au Québec et dans les environs. Ces documents sont divisés en plusieurs outils; il est donc important de savoir à quel outil se référer selon la nature de sa recherche afin de profiter au maximum du site web.
Votre première recherche sur Généalogie Québec
Que vous recherchiez un individu en particulier ou que vous souhaitiez retracer une lignée entière, votre première recherche sur notre site devra vraisemblablement se faire sur le LAFRANCE.
Le LAFRANCE contient des millions de naissances, mariages et décès du Québec, de l’Ontario et de l’Acadie de 1621 jusqu’à aujourd’hui. C’est avec ces actes, et particulièrement les mariages, que vous serez en mesure de remonter la lignée de vos ancêtres.
Retracer une lignée sur Généalogie Québec
Le processus est simple. En premier lieu, il s’agit de trouver le mariage d’un couple de la lignée recherchée dans le LAFRANCE. Si vous recherchez votre propre lignée, le mariage de vos parents, grand-parents ou arrière-grands-parents est un bon point de départ.
Dans la majorité des actes de mariage, les noms des parents des époux sont indiqués. En recherchant ces noms, toujours sur le LAFRANCE, vous serez en mesure de trouver leur mariage et aurez alors remonté d’une génération dans la lignée. Vous pouvez ainsi retracer une lignée complète via la chaîne des mariages des individus la formant.
Les noms des parents de l’époux sont indiqués dans le mariage de gauche. Nous effectuons une recherche pour ceux-ci dans le LAFRANCE, ce qui nous permet de retrouver leur mariage. En répétant le processus, nous pouvons remonter jusqu’au premier arrivant d’une lignée en territoire québécois.
Vous trouverez un guide détaillant ce processus à cette adresse.
Conseil: Vous ne trouvez pas le mariage recherché? Essayez à nouveau en limitant votre recherche aux noms de famille des époux, ou essayez différentes variations de la recherche en incluant que le prénom de l’époux et le nom de famille de l’épouse, ou le nom de l’époux et le prénom de l’épouse. Ainsi, vous limitez les chances que l’acte recherché soit exclu des résultats de votre recherche, ce qui peut survenir lorsqu’un des paramètres recherché ne concorde pas avec l’information contenue dans le document.
Recherches plus avancées et autres types de documents
En plus de ses collections de naissances, mariages et décès, Généalogie Québec offre une multitude d’outils contenant des documents variés.
Par exemple, tous les avis de décès, les pierres tombales et les cartes mortuaires du site se trouvent dans l’outil Nécrologe.
Généalogie Québec vous permet aussi de rechercher des naissances, mariages et décès qui pourraient ne pas être répertoriés dans le LAFRANCE à travers les outils Fichier Connolly, Petit NBMDS et Fiches BMS.
Vous trouverez une liste détaillée des outils et de leur contenu sur la page Outils.
Conseil: Nous vous recommandons de garder vos recherches les plus vagues possible, et de les préciser au besoin en y ajoutant une information à la fois. Lorsque le nom ou le prénom recherché est peu commun, il est rarement nécessaire d’ajouter davantage d’informations à une recherche.
Plus une recherche est pointue, plus elle risque d’omettre le résultat recherché, puisque tous les champs remplis doivent correspondre. Par exemple, une recherche initiale pourrait débuter avec les noms de famille des époux. Si le nombre de résultats est trop élevé, on peut alors y ajouter une variable supplémentaire telle qu’un prénom ou une année.