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25 journaux historiques ajoutés sur Généalogie Québec

25 nouveaux journaux anciens sont maintenant disponibles dans les Collections diverses de l’Institut Drouin, un des 15 outils disponibles aux abonnés de Généalogie Québec.

Il s’agit des publications suivantes:

Le Soleil (Québec) (1909, 1939, 1940 et 2005)
Hebdo-Progrès (St-Léonard et Rosemont) (1984)
La Parole (Drummondville) (1991 et 1992)
La Santé (Montréal) (1969 et 1970)
La Voix de l’Est (1971, 1976 et 1979)
La Voix de Wolfe (Ham-Nord) (1969 et 1970)
Le Canada-Français (St-Jean-sur-Richelieu) (1971 à 1973)
Le Courrier d’Orsainville (Québec) (1969)
Le Monde Illustré (Montréal) (1887 à 1900)
Le Pharillon (Gaspésie) (1979 et 1980)
Le Progrès Dimanche (Chicoutimi) (1966)
Le Quotidien (Chicoutimi) (1982)
Le Richelieu Agricole (St-Jean-sur-Richelieu) (1981 et 1982)
Le Riviera (Sorel) (1960 à 1962)
Le Samedi (Montréal) (1946)
L’Écho (Louiseville) (1986 et 1987)
L’Écho Abitibien (Val d’Or) (1987)
L’Électeur (PLQ) (1967, 1968, 1971 à 1976)
Les Nouvelles Saint-Laurent News (1985 et 1986)
L’Horizon (Joliette) (1970 et 1972)
Notre Temps (Montréal) (1951, 1952, 1957 à 1960)
Perspectives Dimanche Matin (Montréal) (1974 et 1975)
The Richmond News (Richmond) (30 avril 1897, 7 mai 1897 et 18
décembre 1914)
The Watchman (Lachute) (1919 à 1922)
Ville de Val-Bélair (28 janvier 1966)

Vous trouverez ces 33 900 nouvelles images dans la section Collections diverses de l’Institut Drouin, sous le dossier « 23 – Journaux anciens ». Ces 25 nouveaux journaux se joignent aux nombreuses publications déjà disponibles dans la section:

Chesterville Record   Commercial Gazette (Montréal)
Daily Witness (Montréal)      La Chronique de la Vallée du St-Maurice
La Minerve     La Semaine (Québec)
La Tribune Canadienne (Montréal)   La Vie Illustrée (Montréal)
La Voix Du Peuple (St-Jean) L’Action Canadienne
L’Alliance (St-Jean)   L’Avant-Garde
L’Avenir de Quebec   Le Carillon (Québec)
Le Castor (Québec)    Le Charivari (Québec)
Le Courrier (St-Jean) Le National (Montréal)
Le Progrès du Golfe  Le Protectionniste (St-Jean)
Le Semeur Canadien (Montréal)        Le Trésor des Familles (Québec)
L’Écho d’Iberville      L’Essor (St-Jean)
L’Obligation (Montréal)         L’Opinion Publique (Montréal)
L’Union de Woonsocket        L’Union des Cantons de l’Est (Arthabaskaville)
Midi-Presse (Montreal)          Paris-Canada (Montréal)
The Advertiser           The Canadian Jewish Review
The Dominion Illustrated News (Montréal)  The Inquirer (Trois-Rivières)
The Quebec Gazette  Le Franco-Canadien
Le Richelieu   Le Richelieu agricole
Le Richelieu agricole et DimancheLe Richelieu Dimanche
Le Canada-Français   

Vous pouvez consulter ces documents ainsi que 49 millions d’images et de fiches à caractère généalogique et historique en vous abonnant à Généalogie Québec dès aujourd’hui!

Généalogiquement vôtre,

L’équipe Drouin

L’état civil québécois a 400 ans

Le 24 octobre 2021 marque le 400e anniversaire de l’instauration de l’état civil en Nouvelle-France. En effet, à cette date précise, le père Joseph Denis, curé récollet de la paroisse Notre-Dame de Québec, a baptisé Eustache Martin, fils de Marguerite Langlois et d’Abraham Martin dit l’Écossais [d’où le nom des Plaines d’Abraham à Québec]. Depuis le 17e siècle, l’enregistrement des actes est alors confié à l’autorité ecclésiastique qui applique les ordonnances royales comme la tenue en double des registres – l’un étant conservé par la paroisse, l’autres étant déposé au greffe de la Prévôté.

Acte 57096, LAFRANCE, GenealogieQuebec.com

À compter de 1703, la rédaction des actes par les curés des paroisses canadiennes est faite selon les règles prescrites par le Rituel du diocèse de Québec. Lors de la cession de la Nouvelle-France à l’Angleterre par le Traité de Paris en 1763, les registres paroissiaux demeurent dans la colonie et les autorités coloniales maintiennent les anciennes lois françaises relatives à l’enregistrement des actes. En 1774, l’Acte de Québec confirme la responsabilité du clergé en ce qui concerne la tenue des registres paroissiaux qu’ils soient catholiques ou protestants.

En 1760, les registres anglo-protestants ont été introduits au pays à la suite de la Conquête britannique. Les mariages protestants sont célébrés conformément au Mariage Act, une loi britannique de 1754. Le premier registre est celui de l’Anglican Garrison Church de Montréal qui couvre la période de 1760 à 1764. Entre 1760 et 1770, des paroisses protestantes sont ouvertes à Montréal, Québec, Trois-Rivières et Sorel.

Acte 5585366, LAFRANCE, GenealogieQuebec.com

En 1795, une loi du Parlement du Bas-Canada confirme l’application des ordonnances françaises tout en les adaptant à la nouvelle situation du pays. Au cours des deux siècles suivants, très peu de modifications sont apportées à l’enregistrement des actes si ce n’est quelques ajustements mineurs découlant de l’adoption d’un nouveau Code civil en 1866. Il faut attendre une centaine d’années avant que des changements majeurs soient apportés à l’état civil québécois par l’introduction du mariage civil qui, depuis 1968, peut être célébré dans les palais de justice ou autre lieux autorisés. Le nombre de différentes confessionnalités, et par conséquent, le nombre de célébrant.es autorisés.es à enregistrer les actes étant devenus très élevés – 5 417 registres ont été déposés pour l’année 1989 seulement – l’adoption d’un nouveau code civil, en 1991, confirme la prérogative de l’État en matière d’enregistrement des actes concernant les registres d’état civil des personnes.

En 1994, le gouvernement met en place un état civil moderne, crée le poste de Directeur de l’état civil et dote le Québec d’un registre unique non confessionnel. La nouvelle réglementation retire aux Églises l’enregistrement légal des actes de naissance, mariage et décès, ceux-ci relevant maintenant de l’État. Bien que la nouvelle réglementation soit d’ordre civil, les prêtres et les ministres desservant les diverses confessionnalités sont toujours considérés comme des officiers de l’état civil pour la célébration des mariages religieux même si la plupart des unions sont contractées devant un officier civil agréé par le Directeur de l’état civil.

Entre 1621 et 1800, les curés des 159 paroisses catholiques du Québec ont enregistré 690 000 actes qui constituaient l’état civil officiel. Il faut ajouter à ces données quelques milliers d’actes des paroisses protestantes ouvertes au culte à compter de 1766. Entre 1800 et 1900, sept millions d’actes ont été rédigés par rapport à plus de dix-sept millions pour la période de 1901 à 2000. Les archives québécoises détiennent aujourd’hui près de 25 millions d’actes concernant les Québécois et les Québécoises depuis quatre siècles.


Consultez tous les registres paroissiaux du Québec de 1621 aux années 1940 en vous abonnant à Généalogie Québec dès aujourd’hui!


L’état civil constitue une source d’information essentielle à toute recherche généalogique, historique et démographique. La continuité et la qualité des registres paroissiaux québécois sont uniques dans le monde. Les actes de baptême, mariage et sépulture rédigés par les autorités ecclésiastiques depuis le début de la Nouvelle-France ont traversé le temps sans trop de lacunes. Il en est de même pour la période qui s’étend de 1763 jusqu’au milieu des années 1990.

Jusqu’en 1994, les actes paroissiaux étaient librement accessibles aux chercheurs mais ils ont été fermés à la consultation avec l’avènement des nouvelles dispositions sur l’état civil. Cette situation rend plus difficile la recherche généalogique et prive les Québécois et les Québécoises d’une partie importante de leur mémoire collective. Les généalogistes, dont je suis, comprennent bien que la protection des renseignements personnels est une priorité de la vie moderne mais nos instances administratives ne devraient-elles pas trouver des compromis pour que la recherche en histoire de familles puisse se perpétuer afin que les générations actuelles et futures aient l’opportunité d’apprendre d’où nous venons pour savoir où nous allons selon une expression consacrée.

Dernièrement, la Fédération québécoise des sociétés de généalogie et le Directeur de l’état civil du Québec ont tenu des rencontres exploratoires permettant une certaine ouverture quant à la consultation des actes de décès entre 1994 et 2021. Il est à souhaiter que ces discussions permettent la diffusion de certaines informations généalogiques tout en respectant la vie privée des Québécoises et des Québécois. L’état civil québécois demeure une richesse collective essentielle permettant de reconstituer l’histoire des familles québécoises à travers l’espace et le temps.

Marcel Fournier, AIG
Historien et généalogiste

Les prêtres, autorité morale de la Nouvelle-France

Les registres paroissiaux du Québec sont une ressource inestimable pour les généalogistes et les historiens s’intéressant au passé des habitants de la province. Il est important de souligner que cette fenêtre sur notre histoire nous est offerte par un groupe restreint d’individus : les prêtres de la province.

Le Père Marquette

Lors de la rédaction d’un acte paroissial, le prêtre se devait de respecter un format prédéterminé, dictant une formulation qui ne déviait généralement pas d’acte en acte. Les habitués de la généalogie connaissent bien ce format; date de rédaction, date de l’évènement, nom du ou des sujets, nom des parents, le tout encadré par des formules telles que « par nous prêtre soussigné de la paroisse » ou « lesquels ont déclaré ne pas savoir signer ».

Mais ces consignes n’empêchaient pas certains prêtres d’ajouter un peu de couleur à leurs actes, comme vous le constaterez dans cet article.


Tous les documents utilisés dans cet article proviennent du LAFRANCE, un des 15 outils disponibles aux abonnés de Généalogie Québec.


Nous débutons notre visite du passé en 1734 avec le curé René Portneuf de la paroisse Saint-Jean-de-l’Île-d’Orléans, célébrant ici le baptême de Marie Renée Marguerite Charlan.

Le prêtre était bien plus que l’officiant des cérémonies religieuses de sa paroisse; il en était aussi l’autorité morale! Admirons ici le zèle du père Portneuf :

« Je me suis nommé parrain après avoir répudié Simon Campagna à cause de son ignorance […] sur la religion ainsi qu’il apparu à tous ceux qui étaient présents lorsque je l’ai interrogé sur le Petit Catéchisme. »

Source: Acte 143891, LAFRANCE, GenealogieQuebec.com

Il est intéressant de noter que Simon Campagna était déjà 5 fois parrain avant sa regrettable rencontre avec le père Portneuf. Vous ne serez pas étonné d’apprendre qu’il n’aura pas d’autres filleuls de son vivant.

La sépulture du soldat Jean Simon dit Sansregret à l’Hotel Dieu de Québec, elle aussi en 1734, nous rappelle l’importance et l’omniprésence de la religion dans les mœurs et la culture de la colonie française.

« […] sans avoir jamais voulu recevoir les sacrements quoy que les Prêtres et Religieux se fussent employés avec beaucoup de zele pour le gagner, il fut enterré par nos infirmiers proche de la caserne sans honneurs et sans prières, et avec l’horreur qu’il inspirait. »

Source: Acte 169203, LAFRANCE, GenealogieQuebec.com

Visiblement, Monsieur Simon dit Sansregret portait bien son nom.

En parlant d’horreur, c’est plutôt chez nous qu’elle est inspirée lorsque confronté au racisme flagrant qu’on retrouve souvent dans les registres. Voyons par exemple l’acte de baptême de Marie Louise, fille de Marie Anne, daté du 17 juillet 1688 à Lachine.

« […] a été baptisée Marie Louise fille d’une sauvagesse nommée Marie Anne femme de mauvaise vie connue pour folle par tous les pais et coustumière d’avoir de tels enfans »

Source: Acte 13426, LAFRANCE, GenealogieQuebec.com

Des travaux de reconstruction familiale effectués par le PRDH de l’Université de Montréal nous permettent d’en apprendre un peu plus sur le destin de la petite Marie Louise. Celle-ci aurait été enlevée à sa mère par le curé et confiée aux Sulpiciens, puis finalement élevée par un Pierre Sarault dit Laviolette. Mariée 3 fois au cours de sa vie, elle meurt noyée en 1777 à l’âge vénérable de 89 ans.

Source: Fiche d’Individu 39257, PRDH-IGD.com

Mais tout n’est pas noir dans les registres; ceux-ci nous réservent parfois de belles surprises et nous rappellent l’humanité de certains prêtres de la colonie. La sépulture de Marie Benoist, le 13 janvier 1736 à Longueuil, en est un bon exemple :

« […] a été inhumé le corps de defunte Marie Benoist […]  âgée d’environ 44 ans, pendans lesquels, il a plû au Seigneur de l’éprouver par des maladies et des soufrances continuelles, qui ne lui ont rien fait perdre de l’espris de charité de douceur et de patiance, qui l’ont fait admirer par tous ceux qui ons connu cette vertueuse vierge sans vices qui est décédée comblée de merite et de grâce. »

Source : Acte 106904, LAFRANCE, GenealogieQuebec.com

Dans la même veine, nous avons la sépulture du naturaliste et chirurgien Michel Sarrazin, décédé le 9 septembre 1734 à l’Hôtel Dieu de Québec.

« Il avait exercé son art en ce païs plus de 45 ans avec une rare charité, un parfait desinteressement, un succès extraordinaire, une adresse surprenante, une application sans égale pour toutes sorte de personnes qui luy faisait faire avec joye et avec grace, tout ce qui depandait de ses soins pour le soulagement des malades qu’il traitait, il était aussy habile chirurgien que scavant médecin, comme les belles cures qu’il a faites en sont les preuves. »

Source: Acte 169208, LAFRANCE, GenealogieQuebec.com

Il est évident que M. Sarrazin avait l’estime et le profond respect de ses contemporains, et il est aujourd’hui considéré comme le premier scientifique canadien. Vous pouvez en apprendre davantage sur ce fascinant individu à cette adresse.

Nous connaissons tous la valeur inestimable des registres paroissiaux dans la sphère généalogique, mais accordons-nous assez d’attention à la petite histoire qu’ils contiennent? Les prêtres nous ont offerts, à leur façon, une fenêtre fascinante sur la vie de nos ascendants, et tout chercheur devrait se faire un devoir de lire attentivement les actes concernant ses ancêtres.

Dans les prochains articles de cette série, je continuerai d’aborder divers sujets et thématiques historiques, toujours à l’aide des documents disponibles sur Généalogie Québec.

François Desjardins

43 nouveaux cimetières sur Généalogie Québec

27 153 pierres tombales provenant de 43 cimetières du Québec ont été ajoutées dans la section Nécrologe, un des 15 outils disponibles aux abonnés de Généalogie Québec.

La section Nécrologe contient maintenant plus de 730 000 photos de pierres tombales indexées.

La section Nécrologe

La section Nécrologe regroupe tous les avis de décès, cartes mortuaires et pierres tombales disponibles sur Généalogie Québec.  Elle est divisée en 4 sous-sections.

Avis de décès internet

Cette section contient des avis de décès provenant de diverses maisons funéraires et journaux canadiens datant de 1999 à aujourd’hui. La section est mise à jour mensuellement. En date du 4 octobre 2021, elle contient plus de 2 630 000 avis de décès.

Avis de décès journaux

Cette section contient plus de 1 250 000 avis de décès publiés dans des journaux du Québec, de l’Ontario et des États-Unis entre 1860 et aujourd’hui.

Cartes mortuaires

Cette section contient 97 800 cartes mortuaires publiées entre 1860 et aujourd’hui. La plupart de ces cartes portent sur des individus décédés au Québec.

Pierres tombales

Cette section contient plus de 730 000 photos de pierres tombales accompagnées d’un index détaillé provenant de divers cimetières du Québec et de l’Ontario. La liste de ces cimetières peut être consultée à cette adresse.

Vous trouverez plus d’informations à propos de cette section sur le blog de l’Institut Drouin.

Vous pouvez consulter la section Nécrologe ainsi que des dizaines de millions d’autres documents d’intérêt historique et généalogique en vous abonnant à Généalogie Québec dès aujourd’hui!

Généalogiquement vôtre,

L’équipe Drouin

Liens utiles

Généalogie Québec

Généalogie Québec est un site de recherche par abonnement qui regroupe l’ensemble des collections et données généalogiques acquises par l’Institut Drouin au cours de son existence.

Au total, plus de 100 millions d’images et de fiches sont regroupées en 15 outils et collections divers couvrant l’ensemble du Québec ainsi qu’une partie de l’Ontario, des États-Unis et de l’Acadie de 1621 à aujourd’hui.

Généalogie Québec est de loin la plus grande collection de documents généalogiques et historiques québécois sur le Web.

Plus d’information à propos de Généalogie Québec

PRDH-IGD

Le PRDH-IGD est un répertoire de tous les actes de baptêmes, mariages et sépultures catholiques célébrés au Québec entre 1621 et 1861, soit plus de 3,2 millions d’actes répertoriés, ainsi qu’un dictionnaire généalogique des familles qu’on appelle communément les «reconstructions familiale».

Le PRDH-IGD peut être décrit comme un arbre généalogique détaillé de l’entièreté de la population canadienne française des débuts de la colonie à 1861.

Plus d’information à propos de PRDH-IGD.com

Fichier Origine

Le Fichier Origine est un répertoire des actes de baptême des immigrants trouvés dans le cadre d’un projet franco-québécois de recherche sur les origines familiales des émigrants français et étrangers établis au Québec des origines à 1865. Le dépouillement et la publication de ces actes s’inscrivent dans le cadre d’une entente de coopération entre la Fédération Française de Généalogie et la Fédération québécoise des sociétés de généalogie. Des partenaires français et québécois, dont le PRDH, apportent leur collaboration à la réalisation de ce projet coordonné au Québec.

Passeurs de mémoire

Le site Web Passeurs de mémoire permet de suivre des circuits en français ou en anglais (Trace my Roots), à son rythme, à vélo ou en auto, à l’aide d’un téléphone ou d’une tablette. Selon le trajet, on y découvre par exemple la demeure d’un ancêtre, la carrière d’un de ses descendants ou le pont qui porte son nom. Cette excursion a de quoi captiver l’intérêt de ceux et celles qui s’intéressent à l’histoire, a fortiori s’ils se passionnent pour la généalogie.

Acadian.org

Acadian Genealogy - Historical Acadian-Cajun Resources

Venez visiter notre site web qui contient plus de 520 ressources Acadiennes et Canadiennes-françaises. Nous offrons aussi des bases de données de recherche contenant plus de 2.5 millions de lignées et 2500 arbres généalogiques. Vous pouvez nous contacter à cajun@acadian.org

L’annuaire Lovell de Montréal est maintenant disponible jusqu’en 1978 sur Généalogie Québec!

Les années 1915 à 1978 de l’annuaire de Montréal (Lovell) ont été ajoutées à l’outil Annuaires, une des 15 collections offertes aux abonnés de Généalogie Québec.

Au total, ce sont 150 000 nouvelles images qui sont maintenant disponibles aux abonnés du site.

L’annuaire Lovell de Montréal

Le Lovell est un annuaire municipale de la ville de Montréal et ses environs publié depuis les années 1840. Il contient entre autres une liste de résidents classés par rue et adresse, une liste de résidents en ordre alphabétique, une liste de marchands et professionnels ainsi qu’une liste d’institutions diverses.

Sur Généalogie Québec, le Lovell est présenté en arborescence dans l’outil Annuaires. Chaque année, de 1843 à 1978, est divisée en une série de sous dossiers:

  • Introduction – Contient la couverture, une préface ainsi qu’une table des matières
  • Index to Streets, Avenues, Lanes – Un index des rues et avenues de la ville
  • Index to Miscellaneous – Un index d’institutions diverses (magasins, églises, édifices gouvernementaux, écoles, etc.) par nom
  • Index to Page Advertisers – Un index des annonceurs publicitaires ayant payé pour une page complète
  • List of Line Advertisers – Un index des annonceurs publicitaires ayant payé pour une publicité de plus petite taille
  • Advertisers Business Classified Directory – Annonceurs publicitaires indexés par le type de services qu’ils offrent
  • Street Directory – Un index des résidents et entreprises, classés par rue et adresse
  • Alphabetical Directory – Un index des résidents et des entreprises, classés par nom
  • Places in the neighborhood of Montreal outside city limits – Un bottin de plus petite taille et moins détaillé pour les diverses agglomérations entourant Montréal
  • Miscellaneous directory – Un index de commerçants et professionnels classés par le type de services qu’ils offrent

À l’intérieur de ces dossiers, une autre série de sous-dossiers divise les images par lettre, en ordre alphabétique.
Par exemple, afin de trouver l’adresse d’un ancêtre Desjardins, vous devrez vous rendre dans Alphabetical Directory puis consulter le dossier « D » sous l’année désirée.

L’outil Annuaires contient aussi le Marcotte, qui est l’équivalent du Lovell pour la ville de Québec.

Vous pouvez consulter les annuaires Lovell et Marcotte ainsi que des dizaines de millions d’autres documents d’intérêt historique et généalogique en vous abonnant à Généalogie Québec dès aujourd’hui!

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Nouveaux actes de naissance, mariage et décès sur Généalogie Québec

16 767 fiches de baptême, mariage et sépulture ont été ajoutées à l’outil Fiches BMS, une des 15 collections offertes aux abonnés de Généalogie Québec.

Ces fiches couvrent les régions de St-Jean-sur-Richelieu et d’Iberville de 1900 à 1970.

Elles peuvent être consultées avec un abonnement à Généalogie Québec dans l’outil Fiches BMS, sous le dossier « Fiches (villes)/District judiciaire d’Iberville/ ».

Qu’est-ce que l’outil Fiches BMS?

L’outil Fiches BMS contient des fiches de baptême, mariage et sépulture provenant du Québec, de l’Ontario et des États-Unis et couvrant du 17e siècle à aujourd’hui.

Les documents de cette collection sont organisés en arborescence. Dans la majorité des cas, les fiches sont distribuées par ordre alphabétique selon le nom de famille du sujet de la fiche ou le nom du lieu le cas échéant.

Vous trouverez plus d’informations concernant cette collection sur le blog de l’Institut Drouin.

Vous pouvez consulter les Fiches BMS ainsi que des dizaines de millions d’autres documents d’intérêt historique et généalogique en vous abonnant à Généalogie Québec dès aujourd’hui!

Document original pour les mariages de 1919 sur le LAFRANCE

La majorité des mariages de l’année 1919 disponibles sur l’outil LAFRANCE sont maintenant associés à leur document original.

Pour consulter celui-ci, il vous suffit d’ouvrir l’acte qui vous intéresse, puis de cliquer sur le lien au coin supérieur droit de la fiche d’acte.

Acte de mariage provenant du LAFRANCE. La flèche bleue indique le lien à cliquer afin de consulter le document orginal.
Document original tel que présenté sur le LAFRANCE

Plus d’informations à propos du LAFRANCE

Le LAFRANCE est une base de données équipée d’un engin de recherche répertoriant des millions d’actes de naissance, mariage et décès provenant du Québec, de l’Ontario et des États-Unis. On y retrouve actuellement:

  • TOUS les mariages catholiques du Québec de 1621 à 1918
  • TOUS les baptêmes catholiques du Québec de 1621 à 1861
  • TOUTES les sépultures catholiques du Québec de 1621 à 1861
  • TOUS les mariages protestants du Québec de 1760 à 1849
  • 1 450 000 mariages catholiques du Québec datant de 1919 à aujourd’hui.
  • 68 000 actes de baptême et sépulture divers du Québec de 1862 à 2019
  • 80 000 mariages civils du Québec datant de 1969 à aujourd’hui
  • 140 000 mariages de l’Ontario datant de 1850 à aujourd’hui
  • 38 000 mariages des États-Unis
  • 3000 mariages Protestants du Québec de 1850 à 1941
  • 17 000 mariages divers du Québec des années 2018 et 2019

Pour plus d’informations à propos du LAFRANCE, visitez le blog de l’Institut Drouin.

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Quelle place pour les femmes dans la toponymie québécoise?

Lors d’une recherche généalogique, il n’est pas rare que les lieux jouent un rôle de grande importance : ils peuvent servir à confirmer l’identité d’une personne ou à orienter nos recherches lorsque nous sommes à la quête d’un·e ancêtre.

Même s’ils ne jouent pas un rôle central dans notre enquête, du moment où nous consultons des sources modernes, que ce soit un acte d’état des personnes ou un recensement nominatif, nous rencontrerons nécessairement divers toponymes (Jetté, 1991 : 89) – des noms de villes, de paroisses ou même de rues! 

L’église Saint-Thomas de Joliette, une des nombreuses paroisses portant un toponyme masculin au Québec.
Source: Collections diverses de l’Institut Drouin (Fonds Pierre Colpron), GenealogieQuebec.com

Vous avez peut-être ainsi remarqué que les toponymes québécois sont loin d’être paritaires. On estime que les femmes représentent moins de 10% de la toponymie anthroponymique québécoise – autrement dit, pour chaque lieu qui porte le nom d’une femme, il y en a 10 autres qui portent le nom d’un homme (Beaudoin et Martin, 2019 : 1).

Devant ce constat, un mouvement pour la parité toponymique s’est créé. Sarah Beaudoin et Gabriel Martin, tous deux engagés dans la cause, la première en tant que militante féministe et le deuxième comme linguiste, se sont intéressé·e·s de près à l’enjeu et ont publié en 2019 un livre à ce sujet : Femmes et toponymie, de l’occultation à la parité. 

L’ouvrage offre un tour d’horizon étonnamment complet pour ses 125 pages : l’auteur et l’autrice dressent d’abord un portrait historique du mouvement pour la parité toponymique au Québec, puis s’attardent aux mythes et aux réticences courantes. De la supposée moindre importance de tendre vers la parité toponymique à la soi-disant insuffisance de femmes marquantes dans l’histoire, tous les arguments contre les résolutions visant à atteindre la parité toponymique sont examinés. 

Le développement de cet argumentaire permet à l’auteur et à l’autrice d’aborder différents concepts féministes (par exemple de définir le féminisme radical ou le patriarcat). Le livre démontre aussi une certaine sensibilité envers diverses oppressions (notamment le racisme et le colonialisme), en particulier pour les enjeux autochtones.
La page couverture se veut entre autres un hommage à An Antane Kapesh, cheffe de bande innue et autrice du livre bien connu Je suis une maudite sauvagesse – Eukuan nin matshimanitu innu-iskueu. Toutefois, l’utilisation du terme « améridien » à quelques reprises dans le livre me semble fort dommage, puisqu’il est aujourd’hui considéré dérogatoire (Picard, 2018).

Le livre se termine par une banque de toponymes potentiels et par une charte pour la toponymie paritaire, ce qui permet de concrètement lier les revendications à la réalité du Québec. C’est aussi une bonne occasion de découvrir des figures féminines marquantes de notre histoire : parmi les 145 suggestions toponymiques, 10 font l’objet d’une courte présentation, dont plus de la moitié sont des femmes racisées et/ou autochtones.

Contrat notarié où sont mentionnées les villes de Sainte-Thérèse et Sainte-Anne-des-Plaines, toponymes féminins.
Source: Outil Contrats Notariés, GenealogieQuebec.com

Le livre accomplit l’exploit synthétique de rester très accessible tout en abordant en profondeur de nombreux enjeux. Ceux et celles qui ont peu de connaissances en toponymie ou en féminisme pourront s’y retrouver sans problème, je dirais même qu’il peut s’agir d’un excellent ouvrage d’introduction pour l’un ou l’autre de ces domaines. Les lecteur·trice·s présentant une certaine expertise ne seront pas en reste : même après des études universitaires en études féministes, le livre m’a permis d’affiner mon argumentaire et de découvrir des figures marquantes de notre histoire.

Somme toute, il s’agit d’une excellente lecture pour porter un regard différent sur nos recherches généalogiques aussi bien que sur nos promenades dans les rues de notre quartier!

Audrey Pepin


Liste de références :

Jetté, René. (1991). Traité de Généalogie. Montréal : Les Presses de l’Université de Montréal, 716 p.

Beaudoin, Sarah et Martin, Gabriel (2019). Femmes et toponymie, de l’occultation à la parité. Sherbrooke : Les Éditions du Fleurdelysé, 125 p.

Picard, Ghislain (2018, 26 septembre). « Non, les Autochtones ne sont pas des Amérindiens ». HuffPost Québec. Récupéré de https://quebec.huffingtonpost.ca/ghislain-picard/autochtones-pas-amerindiens-terminologie-colonialisme_a_23541813/

35 000 nouveaux mariages disponibles sur Généalogie Québec

35 000 mariages provenant du Directeur de l’État Civil du Québec sont maintenant disponibles dans les Collections diverses de l’Institut Drouin, un des 15 outils offerts aux abonnés de Généalogie Québec.

Ces mariages, publiés originalement sur le site du Directeur de l’État civil, couvrent les années 2018 et 2019.

Consulter les mariages du DECQ

Afin de consulter ces nouveaux mariages, vous devez vous rendre dans les Collections diverses de l’Institut Drouin et ouvrir le dossier «  31 – Mariages DECQ ».

Dans celui-ci, vous trouverez une liste de dossiers. Les mariages y sont classés en ordre alphabétique selon le nom de famille de l’époux ou de l’épouse.

Par exemple, afin de trouver le mariage d’un ou d’une Nadeau, il suffit de se rendre sous le dossier N et d’y parcourir la liste des mariages qui y sont répertoriés et classés par ordre alphabétique.

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Nos ancêtres esclavagistes, partie 2

Cet article fait suite à celui publié le 7 juillet 2021 et vise à mettre en évidence la présence d’autochtones et de noirs asservis au sein de la population française et anglaise de la vallée Laurentienne.

Source : Création Bernard Duchesne

Un cas bien connu d’un membre de l’élite ayant possédé des esclaves à Montréal est celui de James McGill. Ce grand marchand devenu magistrat et membre du conseil qui constitue le gouvernement de Montréal aura eu au moins cinq esclaves (McGill, 2021), dont Marie-Louise, une esclave noire :

« Le six février mil sept cent quatrevingt neuf, par moi prêtre soussigné, a été inhumé dans le cimetière proche de l’église, le corps de Marie Louise [Noire]appartenant a Mr Mcguil Ecuier Juge à paix, décédée d’hier, a l’Hotel Dieu de St Joseph, âgée de ____ ont été présent les sieur Baron et Duransaux montres soussignés. André Baron  [sic] »

Acte de sépulture de Marie Louise.
Source: Acte 572200, LAFRANCE, GenealogieQuebec.com

La croyance populaire veut que les esclaves du Québec ancien appartenaient surtout aux nobles de la Nouvelle-France. Or, seulement 38% des esclaves étaient asservis par des membres de cette strate sociale selon les informations disponibles aujourd’hui. 31% des esclaves appartenaient aux marchands, puis 31% des personnes asservies étaient sous le joug des membres des strates sociales plus basses, entre autres les voyageurs, les forgerons et les cultivateurs (Dupuis, 2020).

Parmi cette dernière strate de la population, nous retrouvons François Campeau, un forgeron et un esclavagiste de deuxième génération qui a possédé au moins deux esclaves autochtones : Marguerite, décédée à 15 ans, et une anonyme, décédée à 13 ans.

         « Lan mil sept cent trente sept le huit de janvier, je soussigné Jean Bouffandeau pretre du seminaire de (?)ay inhumé dans le cimetière des pauvres le corps de Marguerite sauvagesse âgée d’environ quinze ans ayant appartenant a Francois Campau forgeron décédé hier en la communion de laditte Église Romaine ont été présent led. Campeau et Simon Mongino  [sic] »

Acte de sépulture de Marguerite.
Source: Acte 151707, LAFRANCE, GenealogieQuebec.com

Quelles étaient les tâches effectuées par Marguerite chez ce forgeron? Pourquoi vivait-elle dans ce foyer? Il est difficile de répondre à ces questions, mais les archives biographiques nous permettent de spéculer sur son quotidien.

François Campeau, marié en 1698 à Montréal à Marie-Madeleine Brossard, aura un total de 14 enfants. Marie-Madeleine décède en 1729, ce qui pourrait correspondre à l’année d’achat de Marguerite. Nous ne connaissons pas la date d’arrivée de Marguerite en Nouvelle-France, mais nous savons que les esclaves autochtones arrivaient jeunes sur le territoire (Trudel, 2004).

Si c’est le cas, elle serait alors arrivée dans la famille Campeau aux alentours de 8 ans et la maisonnée aurait été composée de François Campeau ainsi que 6 de ses garçons et 3 de ses filles, tous célibataires et âgés de 11 à 30 ans. Il serait donc tout à fait possible que Marguerite, autochtone asservie, effectuait des tâches domestiques dans le ménage pour aider aux besoins de la famille suite au décès de Marie-Madeleine.

Il s’avère que les Campeau deviendront une grande famille esclavagiste. Le père de François Campeau, Étienne Campeau, est le premier d’une lignée de cinq générations de propriétaires d’esclaves. Sans être très riches et issus de professions modestes telles que maçon, charpentier et forgeron, cette famille bâtie un réseau esclavagiste s’étalant de Montréal à Détroit.

La famille Campeau n’est pas un cas isolé. Des recherches biographiques nous ont permis d’en connaître davantage sur les différentes familles esclavagistes, entre autres les familles Demers, Boyer, Hervieux et Parent, qui auront des esclaves pendant au moins trois générations. S’ajoutent les familles riches esclavagistes : les Baby, les Tarieu de Lapérade, les Lemoyne de Longueil, les Lacorne Saint-Luc et les Fleury D’eschambeault, pour ne nommer que celles-ci.

Plaque commémorative d’Olivier Le Jeune, premier esclave et résident africain en Nouvelle-France

On trouve même la trace d’esclaves chez les familles des deux derniers Premiers ministres du Québec : Guillaume Couillard (ancêtre direct de Philippe Couillard), propriétaire d’Olivier Le Jeune, premier esclave noir connu sur le territoire, et Charles Legault Deslauriers père (ancêtre direct de François Legault), propriétaire d’une jeune Panise autochtone décédée à 10 ans :

         « Le cinq aout mil septcent soixante et sept a été inhumé dans le cimetière le corps d’une panise Baptisée décédée d’hier âgée d’une dixaine d’années appartenante a Charles Legault dit deslauriers pere. A été présent jacques perrier led au qui a signé avec moy  [sic] »

Sépulture de la Panise appartenant à Charles Legault.
Source: Acte 368509, LAFRANCE, GenealogieQuebec.com

En conclusion, j’espère avoir démontré avec cet article que les propriétaires d’esclaves n’étaient pas nécessairement bien nantis et appartenaient à des milieux et classes variés. On retrouve en Nouvelle-France des esclaves noirs et autochtones chez plusieurs familles et institutions, dans toutes les strates sociales, ainsi que dans toutes les régions de la vallée Laurentienne, de la Gaspésie à Détroit.

Cathie-Anne Dupuis
MSc Démographie,
Candidate au doctorat en histoire.

BIBLIOGRAPHIE
Dupuis, 2020. Étude comparée de la mortalité des esclaves noirs et des esclaves autochtones du Québec ancien (1632 – 1834), mémoire en démographie, Université de Montréal.
McGill, 2020. Qui était James McGill? James McGill – 1744-1813, [en ligne] URL : https://www.mcgill.ca/about/fr/histoire/jamesmcgill (page consultée le 6 juillet 2021)
Trudel, Marcel, et Micheline D’Allaire. 2004. Deux siècles d’esclavage au Québec. Montréal: Hurtubise HMH.